Engin explosif devant Le Privilège à Onet : un septuagénaire condamné à huit mois de prison

  • L'ADN du prévenu avait été retrouvé sur l'engin explosif.
    L'ADN du prévenu avait été retrouvé sur l'engin explosif. Archives José A. Torres
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Le prévenu n'était pas présent lors de l'audience.

Pourquoi le 28 juin 2018, a-t-on déposé un engin explosif, à la charge de 1750 kg (!), devant l’établissement de nuit castonétois Le Privilège ? Si le rapprochement avec Le Bowling du Rouergue et son incendie criminel, survenu seulement un mois après, est tout fait, le tribunal de Rodez n’a pas vraiment éclairé le gérant Jean-Michel Lemourier, hier lors d’une audience « express ».

Car l’homme de 78 ans, domicilié en Seine-Saint-Denis, devant comparaître dans le cadre de cette affaire ne s’est pas présenté devant la juridiction aveyronnaise. Et il n’en a pas dit davantage devant les enquêteurs, malgré le fait que son ADN ait été retrouvé sur la charge explosive, du TNT en l’occurrence. Déjà connu de la justice pour proxénétisme, coups et blessures, détention d’armes et association de malfaiteurs, ce septuagénaire a simplement indiqué lors de ses auditions être la « nourrice » de cette charge explosive achetée « par un tiers », dont il n’a pas dévoilé l’identité.

En son absence, il a été condamné à huit mois de prison et 8 000€ de dommages et intérêts. Le tribunal a, en outre, rappelé que le détonateur de cette bombe avait été déclenché mais que celle-ci « n’avait heureusement pas explosé ! »

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