Football : 1991 ou 2009, quelle est selon vous la plus belle épopée de Rodez en Coupe de France ?

Une demi-finale en 1991, un quart en 2009. L’histoire du Raf est riche de deux parcours au long cours en Coupe de France. Lequel est le plus beau ? On vous laisse juge. Et quelques arguments pour vous faire une opinion...

1991

Parce que c’est celle où Rodez est allé le plus loin
Côté performance pure, pas de place au doute : la seule fois où Rodez a atteint le dernier carré de la doyenne des compétitions, c’était en 1991. Après les victoires face à Metz, Annecy et Sochaux, l’équipe de Michel Poisson n’était plus qu’à une marche de la finale, au Parc des Princes. D’ailleurs, avant le tirage au sort, tous les joueurs espéraient affronter Gueugnon, autre club de D2 encore en lice, afin de se hisser jusqu’au dernier tour.
Parce qu’elle s’est terminée face à un cador européen
Le parcours des Ruthénois s’est achevé face à l’une des meilleures équipes européennes de l’époque. Quatre jours avant d’affronter Rodez, l’OM s’était en effet incliné en finale de C1, face à l’Etoile rouge de Belgrade. Les Ruthénois ont eu l’honneur d’affronter des grands noms, tels Jean-Pierre Papin, quelques mois avant de recevoir le Ballon d’or, Chris Waddle, Carlos Mozer, Dragan Stojkovic, entre autres.
Parce que c’est la première
Puisque Rodez est tombé face à Marseille, autant emprunter le slogan : à jamais les premiers ! Bobek, Guitard, Pasturel, Geniez, Auréjac et leurs partenaires garderont pour toujours le statut de pionniers, à savoir ceux qui ont signé la première grosse épopée sang et or en Coupe de France. De quoi marquer profondément la mémoire collective.

2009

Parce qu’il y a eu la victoire la plus prestigieuse
La légende de la Coupe de France est faite de surprises et celle signée par Rodez, le 4 mars 2009, en est une très belle. L’équipe entraînée par Franck Rizzetto a battu le Paris Saint-Germain (3-1 ap), dans un stade Paul-Lignon volcanique. Mieux qu’affronter un adversaire de prestige, le Raf s’était offert le privilège de le battre.
Parce que la marche était plus haute
La route a beau s’être arrêtée plus tôt qu’en 1991, le mérite de Julien Lorthioir et ses partenaires est immense. Ils évoluaient en effet à l’époque en National et l’écart hiérarchique lors de la victoire contre le PSG était donc plus important que lorsque Pascal Guitard and co ont battu Metz et Sochaux 18 ans plus tôt. Et question exploit, le parcours de 2009 comportait déjà une première référence : le Raf avait gagné à Troyes (2-1), alors en L2, en 8e de finale.
Parce que l’exploit est encore plus retentissant
Même si le PSG de 2009 n’était pas encore celui que l’on connaît aujourd’hui, la victoire ruthénoise avait un fort impact, face à une formation qui a terminé à la 6e place de Ligue 1 et en 8e de finale de la coupe de l’UEFA. D’autant que le club de la capitale était déjà un habitué de la Coupe de France, rarement piégé par un adversaire d’une division inférieure. Et depuis, Paris n’est plus jamais tombé face à un club d’une division inférieure.

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