Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : les stylistes sont prêtes à relancer la production locale

Abonnés
  • Chrystelle Sageot présente ses dernières créations : la couche-culotte, la serviette hygiénique et le protège-slip lavables.
    Chrystelle Sageot présente ses dernières créations : la couche-culotte, la serviette hygiénique et le protège-slip lavables. Photo D. D.
Publié le
GDM

Couture en chœur est née entre les confinements. L’association, devenue coopérative, est prête pour la fabrication et pourquoi pas pour remettre en route une filature.

Elles avaient été l’une des révélations du premier confinement. Une révélation fort prisée des Villefranchois, soignants ou particuliers, parce qu’à l’instar de beaucoup d’autres, elles s’étaient attelées toutes affaires cessantes à la fabrication de ces fameux masques qui faisaient défaut en pleine pandémie. Depuis, elles n’ont cessé de faire équipe en se constituant d’abord en association, puis en menant un projet de coopérative textile locale tout en diversifiant leur production.

Yess Académie

"Couture en chœur est née entre les deux confinements et s’est installée avec succès sur les marchés locaux et de Noël pour offrir une gamme très étoffée d’accessoires durables pour la cuisine, l’hygiène et la garde-robe de bébé", se souvient Linda Sahuc, l’initiatrice du projet. "Et le dernier confinement a été mis à profit pour préparer le concours de la Yess Académie qui aura lieu en juin prochain à Villefranche", enchérit Chrystelle Sageot, la spécialiste du groupe en Recherche et Développement. "Nous nous sommes équipées de machines professionnelles pour cibler davantage la gamme hygiène et les prototypes sont terminés". Il est vrai que la créatrice a toutes les raisons de se réjouir car elle en a passé des heures d’insomnie, à concevoir les couches-culottes pour bébés et les serviettes hygiéniques pour leurs mamans ! Et pas question de céder sur la qualité et la provenance des tissus : "Nous voulons des matériaux nobles, fabriqués en France, pour que nos articles soient réellement durables et pèsent le moins possible en termes d’impact environnemental". Pas question non plus d’en jeter la moindre chute. Car les restes de tissu permettront de poursuivre la gamme des lingettes et autres réalisations adaptées à la saison et à l’actualité. S’il reste à peaufiner quelques détails, elles sont fin prêtes à concourir pour participer à la reconstruction industrielle du territoire : car qui dit "fabrication textile locale" sous-entend "filatures" et par là même "filière agricole locale" !

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?