Millau. Stade olympique millavois : "Si tout le monde est acteur du projet, on pourra le mener à bien"

Abonnés
  • Baptiste Majorel.
    Baptiste Majorel. Midi Libre
Publié le , mis à jour
Centre Presse

Baptiste Majorel, l’entraîneur du Stade olympique millavois, a fait le point sur la situation de son équipe, qui prépare déjà la saison 2021-2022.

Où en êtes-vous aujourd’hui avec vos joueurs ?

On a repris l’entraînement depuis mi-mai, avec des séances collectives le samedi matin et d’autres plus spécifiques, afin de pouvoir réeffectuer un vrai travail physique et être opérationnels en septembre. On repart sur une vraie préparation physique d’avant-saison, en profitant, entre guillemets, de la situation liée au Covid pour reprendre tout du début avec les joueurs et mettre en place de vraies bases de travail pour la suite.

Vous avez donc essayé de convertir les contraintes en avantages…

Oui, on profite de ne pas pouvoir jouer et d’être au fur et à mesure un peu plus libres dans notre pratique pour commencer à préparer nos joueurs, en leur fixant des objectifs à court, moyen et long terme, afin qu’ils soient opérationnels. On se concentre donc sur l’aspect physique et notamment la prévention des blessures étant donné que ça fait longtemps qu’ils n’ont pas pratiqué le rugby.

Dans quelle forme sont vos joueurs ?

Je suis très surpris car elle est plutôt bonne. Je pense que c’est dû au fait qu’ils ont pratiqué différentes activités à droite et à gauche ces derniers mois. Globalement, c’est vraiment bien, on bosse sur de bonnes bases.

Votre principale inquiétude concerne donc les blessures…

Oui, le risque se situe vraiment là, et c’est pour ça qu’on a redémarré dès la mi-mai, pour réhabituer les corps aux contraintes du rugby, à la dépense énergétique que ce sport implique, pour éviter qu’en septembre, on se retrouve avec des articulations ou des muscles qui pètent.

On imagine en tout cas votre satisfaction d’avoir retrouvé les terrains.

Oui, on est contents de revenir au stade, de se retrouver, de toucher le ballon. On ne fait pas que courir même si c’est la majeure partie du travail. On profite également du moment pour proposer aux joueurs du rugby "à thèmes", avec de la circulation du ballon, etc. Le but est qu’ils se fassent plaisir, qu’ils jouent. Ça fait vraiment du bien de retrouver tout ça.

Comment se présente la saison 2021-2022 ?

Comme l’année dernière, on a jeté notre projet à la poubelle pour en refaire un. On a anticipé les choses, commencé très tôt notre recrutement. Le point positif est qu’on a une grosse partie de notre effectif qui adhère à notre projet et qui a envie de le finir, pour une fois. Normalement, tout notre groupe devrait rester, et on devrait le renforcer à quelques postes bien ciblés. Pour certains, on a déjà réussi à ficeler des arrivées, mais pour d’autres, on continue à y travailler. En tout cas, on n’est pas en retard. Il y aura quelques renforts, donc, mais pas beaucoup ; pas cinq, plutôt deux ou trois. C’est la même chose dans tous les clubs : avec les contraintes liées au Covid et aux partenaires, on ne peut pas faire n’importe quoi.

Quels seront vos objectifs ?

On va rester sur les mêmes, à savoir se qualifier pour les phases finales du championnat et si possible, disputer un match de barrage à la maison. On les a fixés tous ensemble, ce ne sont pas ceux des dirigeants du Som rugby. Si tout le monde est acteur du projet, on pourra le mener à bien.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?