Rendez-vous en septembre pour l’ekiden de Rodez

En ce mois de juin, la possibilité de se projeter est redevenue une réalité. Pour les organisateurs de l’ekiden de Rodez, Didier Chaussade en tête, le regard est aujourd’hui tourné vers la mi-septembre, eux qui auraient normalement dû voir leur épreuve se dérouler aujourd’hui.

"Bien qu’elles puissent évoluer d’ici-là, les conditions sanitaires qui devraient être applicables en septembre nous permettent de partir sur une jauge de 2 500 concurrents, ce qui est très confortable étant donné que lors des précédentes éditions, on n’a jamais été au-delà de 2 000 ; autant dire que ça va passer, explique Chaussade. Après, on a une autre contrainte, qui est liée au Raf. Pour l’heure, on a positionné notre course le vendredi 17 septembre, dans l’hypothèse où Rodez jouerait à domicile le samedi. Si ça n’était pas le cas, on la décalerait d’un jour, au samedi 18."

Une nouveauté cette année

Si l’organisation de base reste "conforme à ce qui est mis en place pour ce type d’épreuves, notamment sur le plan de la sécurité, avec une ouverture du parcours et des bénévoles situés à tous les points-clés", dixit Chaussade, une nouveauté pourrait voir le jour cette année, avec l’installation d’un village d’exposants "pour rendre l’événement encore plus attractif". Une perspective qui reste néanmoins dépendante de la situation sur le front de la pandémie, bien que l’équipe d’organisation ait pris les devants en matière de sécurité.

"Je n’ai guère d’illusions quant au fait qu’il y ait moins de contraintes en septembre, poursuit Chaussade. Avec l’été, il y aura eu un peu de folie dans les têtes et dans les corps. De notre côté, on a fait le choix de mesures sanitaires plus strictes que celles imposées par le gouvernement. L’an dernier, on y avait déjà été soumis et ce que l’on avait mis en place avait apporté une totale satisfaction. On est au point, notamment par rapport aux exigences de la fédération française d’athlétisme, vu que notre épreuve est dans son giron, et on a par ailleurs ajouté un sens de circulation afin d’éviter que les accompagnants ou le public aient un contact direct avec les concurrents dans la zone d’arrivée. Le port du masque sera obligatoire dans toutes les zones de ravitaillement, ainsi que dans celles dans lesquelles le public sera présent."

Championnat de France d’ici quelques années

Confiant en ce qui concerne sa partie, le responsable de l’organisation l’est un peu moins quant au nombre de coureurs qui s’aligneront au départ dans trois gros mois.

"On sent que les concurrents sont réticents à s’engager par peur d’être contaminés. De surcroît, le positionnement de l’épreuve en septembre ne nous arrange pas. En juin, les entreprises fonctionnent, c’est facile de monter des équipes. En septembre, ce sera plus compliqué, avec la rentrée scolaire etc. D’ailleurs, on souhaite que l’ekiden revienne en juin par la suite", confie-t-il, avant de se projeter vers un horizon plus lointain et un éventuel choix, de la part de la fédération, de l’ekiden de Rodez comme support du championnat de France. "On espère que ce sera le cas un jour, lâche-t-il. C’est dans cette optique qu’on avait fait procéder à un mesurage du parcours ; c’était une condition indispensable. Maintenant, ça va être à nous de nous positionner mais pour ça, on attend d’avoir atteint la plénitude sur le plan du nombre d’engagés."

Les inscriptions vont être possibles très prochainement sur www.ekiden.fr.