Bijoux Anaïs Combes, un univers "éthique et chic"

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  • Anaïs Combes n’aime rien moins que de jouer avec les styles, les codes et reste sensible aux notions de détournement et de réemploi 	DR.
    Anaïs Combes n’aime rien moins que de jouer avec les styles, les codes et reste sensible aux notions de détournement et de réemploi DR.
Publié le
Aurélien Delbouis

Créatrice originaire de Mur-de-Barrez et installée à Brommat depuis 2018, elle développe une collection de bijoux "éthiques et chics" qui jouent à plein la carte du détournement et du réemploi.

Elle s’en défendrait presque. A l’entendre, Anaïs Combes ne verserait pas dans l’art ou l’artisanat, mais plutôt "dans la bidouille". Il n’est pourtant pas rare aujourd’hui de retrouver ses "bidouilles" aux poignets ou aux cous de ses clientes qui aiment associer leurs tenues aux bijoux "éthiques et chics" de la native de Mur-de-Barrez.

"J’ai toujours aimé ça. Ma mère était hypermanuelle, faisait plein de trucs de ses mains. Je l’ai toujours vu faire ça. Il faut croire qu’elle m’a beaucoup inspirée", rembobine la jeune maman de deux enfants de 6 et 10 ans, pour qui elle consacre en priorité ses modèles. "J’ai commencé à faire des petits trucs, j’en offrais à mes amis pour des cadeaux de naissance. Les bijoux sont venus après. D’abord pour moi… Puis quand j’ai vu que mes copines me passaient commande, j’ai décidé de me lancer. C’était en 2018."

Aujourd’hui disponibles dans plusieurs points de vente en Aveyron, les bijoux d’Anaïs – ô combien instagramables – se retrouvent aussi dans toute la France, avec une préférence marquée en Ile-de-France où le bouche-à-oreille fonctionne à plein.

"Rien n’est figé !"

Elle qui n’aime rien moins que de jouer avec les matières, les styles, les formes, et aussi très sensible au détournement, au réemploi, des notions qui placent Anais parmi les marques éco-friendly. "J’aime travailler avec ce que je trouve, de la chambre à air, du bois… Actuellement, j’ai constitué une belle collection de plumes. Je pense faire quelque chose avec ça sous peu."

Pour ses bracelets en tissu dont elle aime chiner la matière première, Anaïs avoue tout de même avoir craqué deux ou trois fois pour du tissu de première main. "Quand ils me plaisent, j’en achète parfois… Mais c’est rare", se défend la créatrice.

Bracelets, colliers, boucles d’oreilles, accessoires pour les cheveux… Anaïs ose tout, et ne s’interdit rien. "Rien n’est figé, je vais là où l’humeur de l’instant me guide, là où me porte l’inspiration du moment." La sienne mais aussi celle des autres. "J’adore travailler sur-mesure. J’ai souvent des clients qui m’envoient des photos de leurs tenues en me disant : je vais à un mariage, pourriez-vous me trouver les boucles d’oreilles qui vont avec. Et je me lance ! J’aime bien ce petit côté défi."

Sur Instagram : anais.combes
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