L'Aveyron de... Pauline Alazard : "A Estaing, j’ai l’impression de vivre dans un conte"

  • Native d’Estaing, Pauline Alazard a longtemps travaillé en Espagne, à Madrid, avant de tout quitter pour le Panama. Elle ne revient que rarement en Aveyron. DR
    Native d’Estaing, Pauline Alazard a longtemps travaillé en Espagne, à Madrid, avant de tout quitter pour le Panama. Elle ne revient que rarement en Aveyron. DR
Publié le
Aurélien Delbouis

Exilée au Panama, Pauline Alazard a longtemps exercé ses talents en ingénierie avant de "changer de vie". Aujourd’hui spécialisée dans le digital et développe des plateformes online . La native d’Estaing dévoile un peu de "son Aveyron"...

Un lieu emblématique

Mon village de naissance, Estaing. À chaque fois que je reviens là-bas, j’ai l’impression de faire partie d’un conte, de retomber en enfance. Ce petit village magnifique, avec son superbe château, son pont sur le Lot, représente beaucoup pour moi.

Un endroit où se ressourcer

Un classique : je vais dire L’Aubrac. Le paysage est à couper le souffle. J’aime me balader sur les drailles, dans cet environnement préservé, encore un peu sauvage. J’aime aussi partir à la cueillette du fameux thé d’Aubrac dans les bois avec ma grand-mère et mes cousins.

Un rituel immuable

J’adore les marchés de producteurs, un peu partout en Aveyron. J’aime cette ambiance, très chaleureuse. C’est un lieu de rencontres très agréable et on y mange très bien. Ce qui ne gâche rien !

Un souvenir

Je suis née à Estaing donc je pense à la Saint-Fleuret, cette fête traditionnelle célébrée le 1er dimanche de juillet depuis le XIXe siècle. Tous les habitants prennent part à la procession historique organisée en l’honneur des reliques de Saint Fleuret, le patron de l’église. C’est un moment un peu hors du temps.

Une personnalité

Pierre Soulages. Un peintre que tout le monde connaît aujourd’hui. C’est toujours pour moi un plaisir d’aller voir et revoir ses œuvres au musée à Rodez. Souvent avec ma famille.

Une spécialité gastronomique

Le choix est difficile. Il y a tellement de bonnes choses à goûter en Aveyron. Mais je vais dire l’aligot. J’adore ! Et c’est tellement difficile à trouver à l’étranger ! En parler me fait déjà saliver (rires).

Une journée idéale

Je commencerais par une petite session yoga chez ma grand-mère à Coubisou accompagnée par le chant des oiseaux. Un petit-déjeuner avec le meilleur pain de l’Aveyron : celui de la boulangerie d’Estaing. Puis une petite balade pour redécouvrir l’un des plus beaux villages de France, flâner dans les rues, prendre un café en terrasse, profiter des petites boutiques d’artisans locaux… En fin d’après midi, retrouver mes copines (les mêmes depuis la crèche !) pour discuter de tout et de rien… Avant de finir avec un bon livre en sirotant un thé d’Aubrac.

Un souhait, un projet, un rêve…

C’est très personnel et intime mais j’aimerais que la ferme de mon père, qui nous a malheureusement quittés l’été dernier, continue à prospérer. J’aimerais que ma famille puisse finaliser le projet qu’ils avaient élaboré ensemble : une ferme-fromagerie bio ouverte aux visiteurs. Ils ont déjà signé pour la conversion bio. Pour le moment, il est difficile pour eux de dégager du temps pour pouvoir accueillir le public, mais l’arrivée d’un jeune couple au sein de l’exploitation, ainsi que la construction d’une nouvelle fromagerie, vont permettre d’organiser l’ouverture de la ferme au public. En 2024, vous pourrez aller rendre visite aux belles chèvres à l’origine des produits laitiers de la famille Alazard de Cervel, et déguster sur place leurs glaces, fromages, crêpes, yaourts… J’en profite, je fais un peu de pub (rires).

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