Route d'Occitanie : "Les jambes répondent bien", assure Alexandre Geniez

  • "Je sais que je manque de jours de course, de rythme, mais je retrouve la forme et ça, c’est encourageant", souligne Geniez (à droite).
    "Je sais que je manque de jours de course, de rythme, mais je retrouve la forme et ça, c’est encourageant", souligne Geniez (à droite). DR - Reproduction Centre Presse
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Centre Presse

Le coureur de l’équipe Total Direct Énergie va tenter de confirmer ses bonnes sensations du moment pendant les quatre jours de l’épreuve.

Dans quelle forme vous présentez-vous au départ de cette Route d’Occitanie ?

Ça va, elle est plutôt bonne, je suis assez content. Il me manque encore quelque chose pour passer la haute montagne mais pour ce qui est de la moyenne montagne, je suis satisfait, d’autant plus que je récupère bien et que les jambes répondent bien. Hier (mardi, lors du Mont-Ventoux Dénivelé Challenges, NDLR), j’ai percé lorsque je suis revenu sur l’échappée alors que je comptais la prendre, mais j’étais content de voir que j’étais en mesure de répondre alors que c’était une belle bataille. Ça, j’avais un peu de mal à le faire en début d’année donc c’est bon signe. Même à la maison, quand je m’entraîne, j’arrive à bien enchaîner les sorties, et pour ce qui est du poids, je commence à vraiment m’affûter. Je ne suis pas en avance au vu de mon début d’année mais globalement, je suis content.

Quel était votre objectif, justement, mardi ?

Prendre l’échappée. Quand elle s’est faite, j’étais à l’avant, je faisais la jonction, mais c’est précisément là que j’ai crevé et après, ç’a été compromis. Le but était de faire des efforts, de représenter l’équipe à l’avant, car je savais que ce n’était pas possible de jouer la gagne avec l’échappée.

Comment vous êtes-vous senti lors des ascensions du Ventoux ?

La première, ça allait, mais c’est monté "costaud" ; on le voit au nombre d’abandons. Le but était de bien la négocier pour aider les copains dans la vallée juste après. La deuxième, je savais que ça monterait trop vite pour moi alors j’ai replacé Cristian (Rodriguez) au pied avant de m’écarter et de monter à mon rythme. Après, finir trentième ou soixante-dixième, c’est pareil (il a terminé à la soixante-quatorzième place, à 27’01 du vainqueur, le Colombien Miguel Angel Lopez).

Comment abordez-vous cette Route d’Occitanie ?

Au vu des sprinteurs qui seront présents, je vois mal comment une échappée pourrait aller au bout lors des deux premières étapes donc je ne vais pas me lancer dans de grandes batailles mais plutôt épauler Lorenzo (Manzin) pour les sprints. L’étape du Tourmalet, on verra, il faudra être attentif pour ne pas louper les bons coups, mais c’est surtout la dernière qui offre une belle carte à jouer. L’échappée risque d’être dure à prendre mais elle aura de grandes chances d’aller au bout. Au vu de la condition de Cristian, je pense qu’on peut avoir quelque chose à faire dimanche, défendre une bonne place au général. En tout cas, on a une bonne équipe, avec des jeunes et Cristian qui marche très fort.

En savez-vous plus par rapport au Tour de France ?

Non. On est douze en lice et j’en fais partie. Après, je ne vais pas vendre du rêve, je me dis que j’ai ma place mais qu’il faut que je le prouve lors des quatre jours à venir et au championnat de France. La balle est dans mon camp. Comme je disais, on est douze mais il y en a cinq qui sont sûrs d’y aller. Il reste donc trois places pour sept coureurs. Tout de suite, ce n’est pas pareil que de dire qu’on est douze pour huit places (rire) !

Cela vous met-il la pression ?

Pas du tout. Je me la suis mise pendant un paquet d’années, lorsque je voulais aller au Tour mais que je savais que j’étais plus sur une courbe descendante que montante. Aujourd’hui, je n’ai pas donné les garanties que j’ai données certaines années en début de saison. Lors du Tour du Rwanda, j’ai joué un rôle important dans la victoire finale de Cristian et je pense que j’ai un truc à apporter à l’équipe en matière de vision de la course. J’espère être de l’aventure même si ce n’est pas comme si je n’avais jamais disputé le Tour. Les années passent mais je reste hyper motivé et me donnerai à 100 % pour être sélectionné.

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