Départementales : ça se bouscule au portillon dans le canton Vallon…

  • Cinq binômes vont batailler pour le canton.
    Cinq binômes vont batailler pour le canton. Archives CP - X. B.
Publié le
F. C.

Les conseillers départementaux sortants, Stéphane Mazars et Anne Gaben-Toutant, ne sollicitant pas un nouveau mandat, ce ne sont pas moins de cinq binômes qui briguent leur succession dans une élection particulièrement indécise.
 

Dans le décor aveyronnaisdes élections départementales, le canton Vallon se distingue de deux manières : les candidats sortants ne seront pas du voyage et le nombre de binômes (5) en lice est le plus important du département.
En effet, Stéphane Mazars et Anne Gaben-Toutant, élus en 2015, ont décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Le premier a choisi de s’engager aux côtés du candidat LREM Vincent Terrail-Novés dans la course aux régionales, tandis que la seconde avait d’emblée annoncé vouloir s’arrêter à deux mandats ; tout en apportant aujourd’hui son soutien au binôme Guillet-Franques, proche du PS et de Carole Delga.

Périé-Panassié

À l’inverse, Jean-Philippe Périé se lance pour la première fois dans cette bataille des départementales, espérant peut-être profiter de l’appel d’air provoqué par son élection à la mairie de Marcillac (il occupe également le poste de 2e vice-président à la communauté de communes Conques-Marcillac).
Il est accompagné dans sa démarche de Corinne Panissié, troisième adjointe à Salles-la-Source. Officiellement sans étiquette, le duo pourrait néanmoins, à son corps défendant, être qualifié de « divers droite » (remplaçants : Florence Jarousse, de Baulès, hameau proche de Marcillac, et Marc Dugué-Boyer, de Souyri).

Cayzac-Catusse

Face à lui, on retrouve notamment Bernard Cayzac et Éliane Catusse. Lui est notamment connu pour être le président de l’association des Amis du musée Soulages et l’administrateur du musée pour le conseil départemental. Elle pour un fort engagement associatif, au sein, par exemple, de Vallon de Cultures ou du Centre européen de Conques.
Si Bernard Cayzac et Éliane Catusse s’affichent également sans étiquette (c’est une mode…), on les sait toutefois proches de la majorité départementale (Cayzac avait d’ailleurs été investi par cette dernière en 2015). Reste à savoir si, en 2021, leurs accointances se rapprochent plutôt de Jean-François Galliard ou plutôt d’Arnaud Viala… (remplaçants : Joël Romiguière, de Marcillac, et Mathilde André, conseillère municipale à Druelle).

Guillet-Franques

Catherine Guillet, adjointe au maire à Clairvaux et conseillère à la communauté de communes Conques-Marcillac depuis 13 ans, avec une très grosse activité associative en parallèle, et Jérôme Franques, maire-adjoint à Marcillac de 2014 à 2020, ne font pas un secret de leur proximité politique avec Carole Delga, présidente socialiste de la Région. De sensibilité assumée de gauche, le binôme va pourtant trouver sur sa route un autre duo du gauche, celui estampillé « Printemps aveyronnais » (remplaçants : Caroline Birol, conseillère municipale à Saint-Christophe, et William Fraysse, de Druelle).

Gauvain-Séguret

L’estampille en question, qui regroupe PS, PCF, LFI et EELV, a été remise à l’Insoumis Bernard Gauvain, connu pour ses engagements sociaux et associatifs, notamment pour La Poste et la cascade de Salles-la-Source, et à Marie Séguret, docteur en biogéochimie et actuellement apicultrice à Marcillac (remplaçants : Léon Thébault, de Marcillac, et Flavie Causse, de Nuces).

Couffignal-Dugast

Enfin, dans le costume de la candidature (presque) surprise, on trouve le binôme Sylvain Couffignal et Nathalie Dugast. Le maire de Nauviale et vice-président de la communauté de communes Conques Marcillac, que l’on n’attendait donc pas vraiment dans cet exercice électoral, avance sans étiquette, aux côtés d’une professionnelle de santé « très investie » à Marcillac (remplaçants : Thierry Batut, de Druelle-Balsac, et Élisabeth Brioudes, de Valady).

Pronostics ?

Une fois la grille de départ ainsi établie, bien malin de dire qui franchira la ligne d’arrivée en vainqueur. Même si la candidature de Sylvain Couffignal peut apparaître comme la plus inattendue, on peut imaginer que, comme les autres, le maire de Nauviale a les dents qui rayent le parquet. Même si on l’imagine ici se positionner pour de prochaines échéances.
Cela dit, le territoire n’a rien d’une terre de gauche. Pour autant, Anne Gaben-Toutant a quand même réussi à prendre la mairie de Marcillac sous la bannière du PS, en 2014, après avoir été conseillère départementale sous cette même étiquette en 2004. Mais on a un peu de mal à envisager un candidat insoumis, Bernard Gauvain en l’occurrence, même rattaché à une alliance de gauche plus ouverte, décrocher la timbale. L’identité politique plus modérée de Catherine Guillet et Jérôme Franques, proches de Carole Delga, aurait de quoi moins « effrayer » l’électorat traditionnel de ce coin de l’Aveyron non moins traditionnel. De là à être suffisant.
Il reste donc Périé-Panissié et Cayzac-Catusse. Les deux binômes collent davantage aux tendances électorales constatées depuis bien des années dans le canton, même élargi. Quant à émettre un pronostic, c’est une autre histoire. D’autant qu’au-delà de toutes ces considérations d’école, une surprise n’est jamais à écarter. Les paris sont ouverts.
 

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Les commentaires (1)
MONJOURNAL12 Il y a 2 années Le 11/06/2021 à 00:12

Désolé ce n'est pas un commentaire mais une question : C'est qui E.C. qui a publié cet article ? Par avance merci pour votre réponse.