Départementales : canton Céor-Ségala, deux listes face à face et un double appel à « aller voter »

C’est le cas dans 10 des 23 cantons du département : pour Céor-Ségala, deux listes seront opposées pour l’accession au conseil départemental. Sorti du bois le premier, Jacques Barbezange, maire de Baraqueville, retente l’aventure départementale aux côtés de Virginie Firmin, adjointe au maire de Naucelle.
Ils sont accompagnés par Jean-Marc Fabre, le maire de Castanet et de Gaëlle Albinet, première adjointe au maire de Meljac. Du côté des ambitions, Jaques Barbezange entend, aux côtés de son équipe, « exploiter au mieux le potentiel du canton, placé sur la RN88 avec les deux bourgs centre que sont Naucelle et Baraqueville  ». « Développer le tourisme exploiter ce potentiel dont le fil conducteur est la RN88 » avec une attention aux collèges, à l’accueil des personnes âgées…
« Nous souhaitons être des élus de proximité avec les élus et les administrés du canton, au quotidien. Désormais, il faut que les électeurs se mobilisent et aillent voter, et aillent voter  ! J’aimerais pouvoir amener mon expérience », conclut Jacques Barbezange.
Dans le sillage d’Arnaud Viala et de nombreux conseillers départementaux sortants, la liste L’Aveyron pour tous, tous pour l’Aveyron sera opposée dans les urnes à celle du Printemps aveyronnais, menée localement par Thomas Jaafar, élu à la mairie de Baraqueville en 2020 (il siège dans l’opposition) et au conseil communautaire du Pays Ségali. Le jeune homme se présente aux côtés de Nadine Vernhes, maire de Centrès de 2001 à 2014, depuis 2020 à nouveau et 2e vice-présidente de la communauté de commune ainsi que Pierre Cournède, géomètre du cadastre et Éliane Albert, institutrice et maire de Saint-Just-sur-Viaur de 2008 à 2020.
« Au même titre que le Printemps aveyronnais, nous sommes pour une majorité plus solidaire, démocratique et écologique avec un intérêt particulier sur le social, les collèges, mais aussi la voirie, et surtout le réseau secondaire, pour que les petites communes ne soient pas oubliées », explique Thomas Jaafar. « En termes de social, nous souhaitons aller plus au contact des gens, recréer un lien, faire rentrer les bénéficiaires des différentes aides dans les commissions pour voir ce qui ne va pas, par exemple. J’appelle bien entendu les électeurs à aller voter, et si c’est pour le Printemps aveyronnais… c’est encore mieux  ! », affirme le jeune homme, actuellement en licence bi disciplinaire économie-sociologie.