Départementales : le Printemps aveyronnais face à l’omniprésent Laborie sur le canton Causses-Rougiers

Abonnés
  • Causses-Rougiers : le Printemps aveyronnais face à l’omniprésent Laborie
    Causses-Rougiers : le Printemps aveyronnais face à l’omniprésent Laborie
Publié le
RICHAUD Guilhem

La gauche a fait le choix de miser sur un binôme communiste pour tenter de détrôner Christophe Laborie, dans ce qui est le plus grand canton du département. Ce dernier se lance avec Monique Aliès, qui succède à Annie Bel.

Le scrutin sur le canton Causses-Rougiers, le plus grand de l’Aveyron, qui comprend tous les villages de la pointe sud du département, a démarré par une surprise. L’extrême droite, qui a fait de La Cavalerie l’un de ses bastions aveyronnais, n’a pas réussi à constituer une équipe pour participer à l’élection. Pourtant, plusieurs fois en début d’année, Bruno Leleu, le responsable départemental du Rassemblement avait affirmé ses ambitions. En effet, si lors des municipales l’année dernière François Rodriguez, le maire sortant de la cité templière, avait réussi à battre finalement assez facilement la liste RN, l’extrême droite réalise régulièrement, depuis quelques années, des scores importants, notamment lors des scrutins nationaux. Mais sans doute confronté à la difficulté de trouver des candidats locaux capables de faire campagne sur cet immense territoire, le parti de Marine Le Pen et ses alliés ont finalement renoncé. Il laisse donc le champ libre à l’omniprésent Christophe Laborie, le maire de Cornus et président de la communauté de commune Larzac et Vallées, de poursuivre l’aventure six années de plus. Le sortant, élu en 2015 avec Annie Bel, va cependant changer de binôme.

Services publics

En effet, cette dernière a décidé de prendre un peu de recul et donc de laisser sa place à Monique Aliès, la maire de Belmont-sur-Rance, et présidente de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, qui en cas d’élection, retrouverait un hémicycle qu’elle avait quitté au moment de la refonte des cantons. Tous les deux font partie des soutiens d’Arnaud Viala qui a monté une équipe, sur 19 cantons, pour prendre la présidence de l’institution.

Face à ce binôme, un attelage de la gauche militante, porté par le Printemps aveyronnais. Nicole Couffin et Jean-Louis Desprez, venant tous les deux du parti communistes, mais représentant l’union de la gauche. Pour leur campagne, ils se posent en protecteur des services publics, qui ont, selon eux, trop abandonné les zones rurales de leur canton au cours des dernières années. Avec également un mot sur le sujet de l’hôpital commun (lire le canton de Saint-Affrique), qui concerne la quasi-totalité des villages de la zone et qui les inquiète. En effet, ils craignent un recul de l’offre de soin dans les zones les plus éloignées du département.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes