La Millavoise Marine Cabirou rêve toujours d’arc-en-ciel

  • En 2015, Marine Cabirou a porté la tunique de championne du monde... chez les jeunes.
    En 2015, Marine Cabirou a porté la tunique de championne du monde... chez les jeunes. Archives
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COHEN Maxime

Les sud Aveyronnais Marine Cabirou, son frère Rudy et Dylan Levesque ont repris le chemin des sentiers pour une nouvelle saison de Coupe du monde VTT descente. La première détient le titre chez les féminines et le remet en jeu avec le maillot de championne du monde en ligne de mire. Première manche ce week-end, en Autriche.

Elle l’a déjà porté chez les jeunes et attend qu’une chose, l’endosser en élite. Le maillot arc-en-ciel de championne du monde tend les bras à la Millavoise de 23 ans qui a dominé la Coupe du monde l’an dernier.

Pour les mondiaux, l’affaire avait été toute autre. Les conditions dantesques de la piste autrichienne de Leogang l’avaient mise au sol à deux reprises. Sur la première chute, elle était encore en course pour le titre, la deuxième a été rédhibitoire. Un sale tour joué par une course qui a été remporté à la manière d’un jambon de pays lors d’un quine.

"Je ne sais pas trop où j’en suis par rapport aux autres"

"C’était une catastrophe, se souvient-elle. C’est rare qu’une course soit autant aléatoire."

Le titre se jouera cette année à Val Di Sole, en Italie (25-29 août). "Ça reste un objectif ", pointe-t-elle. La date est cochée.

À côté, il y a aussi son titre en coupe du monde qu’elle remet en jeu. Leogang (encore une fois) permettra à la pilote de jauger sa préparation hivernale par rapport à ses concurrentes. " Je ne sais pas trop où j’en suis par rapport aux autres, explique-t-elle. On va voir ce week-end comment cela se passe." En face d’elle, la Millavoise aura sa voisine, la Clermontaise Myriam Nicole, championne du monde en 2019 mais aussi et surtout la jeune Valentina Höll (19 ans). L’Autrichienne joue à domicile sur la piste de Leogang.

Hier, elle a remporté les qualifications (en 4’16) et a laissé les deux Françaises derrière elle. La Millavoise a fini troisième en 4’24. "Il y a une sacrée concurrence, le plateau sera relevé, avoue Marine Cabirou. J’essaie d’avoir un pic de forme pour chacune des manches. " À l’aube de ce premier rendez-vous majeur de la saison elle était sereine. " J’ai plutôt un bon feeling sur mon vélo, je me suis bien préparée cet hiver. On a fait beaucoup de tests, j’ai bien progressé. "

Une manche de Coupe du monde en France

Avec Scott downhill factory, son équipe, elle a multiplié les stages pour régler au mieux sa machine. Récemment, ce sont les pentes de la station alpine de Morzine qui ont chauffé sous ses pneus. "On est obligés de travailler sur des petits détails. "

Sur les quatre dates du calendrier de Coupe du monde, une sera en France, dans la station des Gets, qui a l’habitude d’accueillir la fine fleur de la descente internationale. "C’est aussi un objectif, avoue-t-elle. C’est toujours bien de gagner devant le public français. " Avant la prochaine étape dans l’hexagone, l’Aveyronnaise tentera de passer devant la jeune autrichienne, Vali Höll, favorite sur cette manche.

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