Élections départementales : dans les Monts du Réquistanais, un duel autour des questions sociales

Maire de Réquista et président de la communauté de communes, Michel Causse se présente avec Nathalie Puel afin de briguer le siège du canton Monts du Réquistanais. Face à eux, le conseiller départemental sortant Régis Cailhol se présente avec un nouveau binôme, Véronique Paulhe.

Régis Cailhol, qui vise son troisième mandat de conseiller départemental sur ce canton vaste qui s’étend de Réquista à Ceignac. « Nous avons fait des choses durant ces mandats, assure Régis Cailhol. Mais il en reste beaucoup à faire. La sociologie de ce canton est complexe. » « Les compétences du Département sont importantes, notamment en matière de santé et de social, poursuit-il. Pour moi, la question du maintien à domicile reste primordiale. On a vu que cela avait pris de l’importance avec la crise sanitaire. »

"C'est mon seul mandat et il le restera"

« J’estime que ce mandat de conseiller départemental est suffisamment important, et demande beaucoup de temps, pour s’y consacrer entièrement, glisse Régis Cailhol. C’est mon seul mandat et il le restera. »

De son côté, Michel Causse estime que ce mandat de conseiller départemental peut être compatible avec celui de maire et de président de communauté de communes : « Le mandat départemental a des compétences qui sont complémentaires avec celui de maire et président de communauté de communes, explique-t-il. Cela va faire près de 35 ans que ce canton est dans l’opposition. Je ne voudrais pas que notre canton n’ait pas bénéficié de toutes les aides à cause de cela. Si je suis élu, je serai aux côtés d’Arnaud Viala et de l’Aveyron pour tous. »

Par ailleurs, Michel Causse souhaite rapprocher l’élu du département « et les citoyens. Parfois, le rôle d’un conseiller départemental est mal compris. Il faut plus de proximité ».
Durant cette campagne, « certains me cataloguent comme étant maire de Réquista et pensent que je ne vais servir que ma commune. Mais bien au contraire, j’entends me préoccuper de tout le canton évidemment mais de ce qui se passe aussi ailleurs dans le département. Nous devons avoir une vision globale de la situation. »