Rodez. Aveyron : les marchés de pays remettent le couvert cet été

Abonnés
  • L’association espère retrouver le sourire en 2021.
    L’association espère retrouver le sourire en 2021.
Publié le
Centre Presse

L’association de gestion des marchés de pays repart de plus belle cet été, avec de nouveaux rendez-vous et de nouveaux producteurs. Celle-ci compte sur la saison 2021 pour rattraper ses pertes d’une année 2020 mouvementée.

Ils ont connu une saison 2020 "difficile", autant du côté des producteurs, que des organisateurs des marchés de producteurs de pays. Mais pour cette année 2021, l’association de gestion des marchés de pays (AGMP) compte bien repartir de plus belle, malgré une situation sanitaire encore un peu floue. "On a toujours la volonté de maintenir la structure, de faire des marchés et surtout, de chercher des informations auprès de la préfecture, car ça reste encore très compliqué pour l’organisation", explique Benoît Fagegaltier, président de l’AGMP.

L’année dernière déjà, le contexte sanitaire avait bouleversé les rendez-vous portés par la structure. Pas moins de cinq sites ont fait le choix de ne pas se lancer dans leur organisation, compte tenu des contraintes liées à la pandémie. Quant au nombre d’adhérents, il a chuté à 203 contre 258 en 2019. Mais le Covid a aussi porté un coup au portefeuille de l’association, qui accuse un déficit de 6 300 €. Un déficit, en partie lié au geste solidaire de l’association, de ne pas faire payer de cotisation à ses adhérents. "Il fallait faire ce geste, assure Benoît Fagegaltier. C’est un gros effort que nous avons fait et c’était le moment de le faire. On a une trésorerie qui permet d’encaisser ce déficit."

Mais pour la saison à venir, l’AGMP ne compte pas se laisser abattre. Les adhésions repartent à la hausse, tout comme les perspectives de nouveaux sites d’accueil de marchés dans les communes aveyronnaises. "Nous avons été sollicités par beaucoup de communes", annonce Benoît Fagegaltier.

Trois nouveaux marchés

Ainsi, pour la saison à venir, trois nouveaux sites ont d’ores et déjà été annoncés pour l’accueil de nouveaux marchés : Saint-Cyprien-sur-Dourdou, le Nayrac et Aubrac rejoindront le réseau cette année. De quoi redonner du baume au cœur à l’association, malgré la suspension du marché de Valady, en raison des contraintes sanitaires encore trop importantes. "Nous avons encore la commune de Sainte-Geneviève en attente de réponse, et un premier contact va être établi avec les communes de Sainte-Juliette-sur-Viaur et Tayrac pour peut-être un futur partenariat", se réjouit déjà le président de l’AGMP.

Mais côté organisateur, on s’inquiète déjà du comment pourront se tenir ces marchés. Avec l’expérience de 2020, beaucoup craignent des contraintes trop lourdes, et un manque d’information. "La saison dernière a été une galère, alors on attend de savoir si ça va être pareil ou si cela va être simplifié. Il y a aussi un impact par rapport au travail des producteurs, qui se posent la question de revenir. On n’est pas prêt pour recommencer une saison aussi mouvementée." Quelles seront les contraintes d’installation ? Quid des buvettes ? Faudra-t-il servir à table ? "Il y a aussi une différence entre nos marchés labellisés et les marchés "classiques". Ce ne sont pas les mêmes contraintes !"

L’AGMP a ainsi déjà prévu d’envoyer un courrier à la préfecture pour connaître les informations exactes quant aux réglementations de leur secteur d’activité. En ayant tout de même bon espoir d’aller "vers des choses plus normales".

19 C’est le nombre de communes qui accueilleront des marchés de pays en 2021, dont trois nouvelles, soit sept de plus qu’en 2020.

2 C’est le nombre de communes qui pourraient potentiellement rejoindre le réseau dans un futur proche. Il s’agit de Sainte-Juliette-sur-Viaur et Tayrac. Une réponse est également attendue de la part de la commune de Sainte-Geneviève.

116 C’est le nombre de jours de marché que prévoit de faire l’association en 2021.

144 C’est le nombre d’adhérents pour l’heure à l’association AGMP, dont 12 nouveaux producteurs. 5 ont par ailleurs choisi d’arrêter.

6 300 € C’est le déficit de l’association en 2020. Un chiffre qu’il faudra combler pour cette année 2021.

Garantir qualité et authenticité

Pour l’année 2021, l’AGMP veut aller encore plus loin pour valoriser le savoir-faire de ses producteurs sur les marchés, et garantir la qualité des produits aux consommateurs. Ainsi, l’association veut commencer par inciter les producteurs, notamment d’aligot, à privilégier leur recette à base de pommes de terre déjà précuite, plutôt que des flocons. L’idée : franchir un pas de plus en 2022 en bannissant complètement ces flocons. "Cela va faire peut-être grincer des dents, mais il faut monter en gamme, il faut que le savoir-faire se fasse reconnaître", assure Benoît Fagegaltier, président de l’AGMP.Une proposition, "tout à fait réalisable", selon la coopérative Jeune montagne, qui le réalise déjà, comme 20 à 30 % des producteurs sur les marchés de pays. "Niveau qualité, il n’y a pas photo. Et ça amène aussi du spectacle, de l’animation aux gens."
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?