Départementales, Rodez-1 : Sarah Vidal et Arnaud Combet veulent "mobiliser pour confirmer"

"On remercie bien évidemment ceux qui nous ont accordé leurs suffrages et on les appelle à la mobilisation pour ce second. Car rien n’est joué !", martèlent Sarah Vidal et Arnaud Combet, arrivés en tête dimanche soir avec 46,77 % des voix. Un score "qui nous a donné de la force, mais il faut rester humble et modeste en regard de la faible participation…". Pour confirmer dimanche prochain, les électeurs du binôme doivent donc revenir aux urnes sans désemparer car "c’est le quotidien des électeurs qui en jeu avec une collectivité départementale qui est à leurs côtés". Les deux candidats ont d’ailleurs "tiré les enseignements de cette abstention qui n’est pas seulement conjoncturelle : il nous faut être encore plus présents, encore plus à l’écoute des citoyens dans les temps qui viennent".

Et de continuer à battre campagne pour porter un projet au Département, en trois grands axes. L’accès à la santé pour tous, d’abord en soutenant pour le cœur de ville des maisons médicales notamment, en soutenant aussi la politique de Carole Delga visant "à recruter 200 médecins en Occitanie".

Bien vivre en ville est aussi une préoccupation majeure, à travers la mise en sécurité et en circulation douce quand cela est possible des routes départementales qui sillonnent le cœur de Rodez. Le social demeure un axe fort pour le binôme qui souhaite "garantir le respect de la dignité de chacun et une nécessaire bienveillance à l’égard des personnes âgées comme des familles et de l’enfance" : soutenir les projets de structures pour ceux, avant le grand âge, dont le maintien à domicile n’est pas adapté, accompagner les aidants à domicile, développer les mises en place des auxiliaires de vie scolaire "au nom de l’égalité des chances pour tous" sont au nombre des propositions…

Les deux candidats ont constitué, avec leurs remplaçants Fabien Austruy et Laure Mouysset, "une équipe de 20 personnes, de sensibilités différentes, qui œuvreront ensemble durant tout le mandat. Il y a un lourd travail de pédagogie à entreprendre". Pour l’heure, les candidats "de centre gauche" n’ont plus qu’un leitmotiv : "Venez voter dimanche !"