Déconfinement : selon une étude, l'été devrait être torride pour les célibataires

  • 37 % des célibataires se disent plus ouverts sexuellement, à l'approche des vacances.
    37 % des célibataires se disent plus ouverts sexuellement, à l'approche des vacances. MIDI LIBRE - RICHARD DE HULLESSEN
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Centre Presse Aveyron

Après trois confinements, de longs mois de fermeture des bars et des discothèques et une vie sociale paralysée, les millions de célibataires vont-ils enchaîner les rencontres cet été ? Une enquête Ifop-CAM4-Hot vidéo, relayée par La Dépêche, éclaire leur état d’esprit.

Selon l'Ifop, à l’approche des vacances, 37 % des célibataires se disent "plus ouvert sexuellement" que d’habitude. Sans surprise, les hommes à 46 % le sont beaucoup plus que les femmes à 27 %.

Dans le détail, un quart des célibataires auront un rapport sexuel sans être amoureux (34 % des hommes, 15 % des femmes) ; un quart des célibataires céderont plus facilement aux avances de quelqu’un (34 % des hommes, 15 % des femmes) et 24 % des célibataires seront plus directs dans la manière d’aborder une autre personne (20 % des hommes, 18 % des femmes).

Pas question pourtant, selon le sondage, d’enchaîner les partenaires sexuels tout au long de l’été. Les célibataires affirment rechercher une stabilité affective (86 %), pas forcément multiplier les aventures sans lendemain (14 %). "Ce besoin de sécurité affective et sexuelle paraît assez logique pour une catégorie de la population qui a particulièrement souffert psychologiquement de l’isolement social imposé de manière plus ou moins continue durant un an", explique François Kraus, à l’Ifop.

34 % ont eu la crainte de contracter le virus avec un inconnu

La pandémie n’a pas stoppé pour autant toute vie sexuelle pour les célibataires. Ils sont 45 % à avoir eu au moins un rapport sexuel depuis mars 2020. En raison des difficultés à faire de nouvelles rencontres, et pour ne pas prendre de risques, la plupart des célibataires ont eu des relations sexuelles avec une personne qu’ils connaissaient déjà (ex, partenaire sexuel régulier ou occasionnel).

Comme le fait remarquer François Kraus de l’Ifop, "la phase de sortie du troisième confinement n’a pas poussé tous les célibataires français à la boulimie de partenaires qu’aurait pu susciter le besoin de rattraper les mois de disette sexuelle" imposée par les confinements. Si la situation sanitaire s’améliore en France avant l’été, le Covid-19 reste, en effet, bel et bien présent. 34 % des célibataires interrogés ont déjà eu la crainte de contracter le virus en rencontrant un inconnu et ils sont encore 22 % à ressentir cette crainte.

À en croire ce sondage, pour l’été qui s’annonce, les célibataires ne rechercheront pas seulement des partenaires. Mais aussi de véritables rencontres et de la nouveauté.

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