Villefranche-de-Rouergue : Annie Castes a "toujours voulu écrire"

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  • Annie Castes publie  "Partir pour mieux revenir". Annie Castes publie  "Partir pour mieux revenir".
    Annie Castes publie "Partir pour mieux revenir".
Publié le
Marie-Hélène Regourd

La Villefranchoise publie aux éditions de La Diège un premier roman porteur de belles promesses.

Écrire. Parce que l’envie s’impose. Le désir aussi. De coucher à la main, et surtout avec l’appui d’un clavier d’ordinateur, des mots et des phrases sur la feuille blanche. Puis, à force de bribes, aboutir à cette concrétisation, telle un accouchement parfois avec douleur, souvent sans.

Annie Castes le consent : le monde du livre, celui qu’on lit, qu’on défriche et qu’on scrute, c’est le sien. Alors, franchir le Rubicon de lecteur à auteur n’effleure en rien chez elle l’anachronique. "Depuis longtemps, opine-t-elle, j’avais ce premier chapitre écrit comme ça ; puis je l’avais abandonné dans un coin." La vie accélérant le temps, elle a fini par retomber sur ces quelques lignes prémonitoires. Puis, de fil en aiguille, en se triturant les neurones, les prémices comme la chute de sa nouvelle "Partir pour mieux revenir" s’alignaient, telle une évidence. Le fond, comme la forme, jouant les siamois, le temps long du confinement pour déclic, elle s’aventurera dans les dédales de l’écrit. Sans rien souffler à ses proches. Sous le manteau ou presque, elle donnera vie à ses personnages d’une fiction policière. "J’ai adoré les créer, et les manipuler ; une fois le livre sorti, je suis encore avec eux", s’amuse Annie. Un petit univers où s’entremêle une galerie de portraits sur fond d’intrigue, de "corbeau" aux courriers menaçant, de présence incontrôlée. Phrases courtes et chocs, le ton juste, Annie Castes livre un premier opus riche de promesse, sans autre ambition que de partager avec des lecteurs potentiels. "Partir pour mieux revenir" se lit d’un trait, sans pause forcée. Juste parce qu’en quelques pages l’auteur plonge ses lecteurs dans des intrigues donnant cette envie d’arriver au bout du bout.

Le premier livre d’Annie Castes, paru aux éditions de La Diège, est en vente au prix de 7 €, à la librairie la Folle Avoine, à l’espace culturel du Centre Leclerc, à celui de Carrefour, à la maison de la presse Francès, place de la République.

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