Villefranche-de-Rouergue. La future démolition de la CPAM de Villefranche se confirme

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  • Le bâtiment de la CPAM, entre la place Lescure et les allées Aristide-Briand, devrait être démoli.
    Le bâtiment de la CPAM, entre la place Lescure et les allées Aristide-Briand, devrait être démoli. C.I. (DDM)
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GDM

L’achat de l’ancien bâtiment de la CPAM, place Lescure, a été acté par la municipalité lors du dernier conseil municipal. Sa future démolition permettra d’aérer et de redynamiser l’entrée du centre-ville.

C’est un dossier, un contentieux, qui va se régler à l’amiable entre la municipalité et la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Lors du dernier conseil municipal, les élus de Villefranche-de-Rouergue ont voté une délibération pour l’achat de ce bâtiment actuellement inutilisé pour 165 000 euros afin, in fine, de le démolir pour permettre de créer une entrée vers le centre-ville entre les Allées Aristide-Briand et la place Lescure.

"Nous avons été assignés par la CPAM devant le juge des référés le 2 mars 2020 par rapport à ce bâtiment érigé en 1979, a expliqué Jean-Sébastien Orcibal, le maire de la commune, pour rappeler la situation. Le problème concerne la propriété du bâtiment (la Ville avançait que le bâtiment lui appartient, la CPAM également, NDLR). Après analyse juridique objective, l’issue de ce contentieux est incertaine. Avec les différentes procédures pour régler le problème, il aurait peut-être fallu deux ou trois ans pour aboutir à un verdict. Et cette décision n’aurait peut-être pas été dans notre sens. Nous aurions peut-être dû payer une contrepartie à la CPAM suite à l’arbitrage du tribunal. Le bâtiment est estimé à 503 000 euros par les domaines. Nous aurions probablement payé autant voire plus que la somme que nous payons aujourd’hui pour régler tout cela à l’amiable Vu la fragilité juridique et les longueurs qui se profilaient, et aussi pour respecter notre partenariat avec la CPAM, la négociation a été privilégiée. C’était aussi un enjeu pour notre ville d’agir vite pour ne pas laisser les choses s’éterniser dans le cadre du redressement de Villefranche-de-Rouergue."

Aération du centre-ville

Françoise Mandrou-Taoubi, élue de l’opposition, a pour sa part fait savoir qu’elle trouvait " dommage que vous n’ayez pas attendu la fin de la procédure judiciaire. On paie deux fois quelque chose qui nous appartient éventuellement. Le fait que le contrat force la CPAM a utilisé ce bâtiment pour une antenne de la CPAM, c’était un levier pour négocier. Vous détruisiez un bâtiment public alors qu’il est en état de fonctionner avec une accessibilité faite. " Pour le maire, la question ne se pose pas réellement. " Cela fait des années qu’on entend parler d’aérer la ville. Il faut passer aux actes. et créer une entrée aérée vers le centre-ville et faire du stationnement, surtout quand on voit que le marché déborde déjà sur le bord de ville. "

La prochaine étape devrait donc être la démolition du bâtiment. Son coût n’est pas encore calé mais il devrait s’élever autour de 70 000 euros. "Notre priorité est la sécurisation du marché et des écoles, a rajouté Jean-Sébastien Orcibal. De même, cela fait très longtemps que les cyclistes demandent de remonter les allées sur les contre-allées du côté des écoles. On pourra le mettre en place. C’est un choix politique assumé et on s’y tient." Les abords de la place Lescure et des allées Aristide-Briand vont donc bientôt évoluer. À voir quel sera le résultat final, une fois les aménagements mis en place.

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