Rieupeyroux, La Salvetat-Peyralès : invités au conseil d'administration, les salariés de l'Ehpad des Genêts d'or "entendus" mais pas "rassurés"

  • les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé".
    les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé". CP - JM
  • les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé".
    les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé". CP - JM
  • les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé".
    les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé". CP - JM
Publié le , mis à jour
X.B. et J.M.

Un groupe de salariés de l'Ehpad, implanté à Rieupeyroux et à La Salvetat, est venu se faire entendre ce mardi matin alors que se tenait le conseil d'administration de l'établissement public de santé. Une demande de crédits supplémentaires formulée à l'Agence régionale de santé, restée lettre morte en 2019, pourrait prochainement être entendue, l'ARS ayant selon le directeur de l'Ehpad une "marge de manœuvre" en la matière.
 

Ils l'avaient annoncé, ils ont tenu parole. Ce mardi matin en marge du conseil d'administration de l'Ehpad les Genêts d'or, une trentaine de salariés entre "colère", "souffrance" et "détresse" sont venus faire entendre leur désarroi face à une gestion qu'ils déplorent de la part de leur direction

Installé sur les sites de Rieupeyroux et La Salvetet-Peyralès, cet établissement public de santé emploie 72 salariés et doit poursuivre son fonctionnement malgré un fort taux d'absentéisme, à hauteur de 16% selon Force ouvrière, soit le double de celui enregistré au niveau national. Le responsable santé du syndicat Force ouvrière Serge Chabrier résumait ainsi, il y a quelques jours, les demandes des salariés : "Reconnaissance envers le personnel, arrêter de vouloir maintenir la précarité... aide-soignant, agents de service hospitaliers, ils restent en CDD pendant des années et s'épuisent ; il faut par ailleurs faire baisser la charge de travail, il n'y a pas assez de personnel, et surtout mettre un terme à cette politique de management déplorable".

"La direction est toujours dans le déni" pour FO

Sous l'impulsion d'André At, conseiller départemental réélu sur Aveyron-Tarn, les salariés ont eu la surprise d'être reçus par les membres du conseil d'administration. "Entendus, mais pas rassurés", expliquait à l'issue de cet entretien Serge Chabrier. "La direction est toujours dans le déni. Il n'y a pas de souci pour lui, tout va très bien pour Monsieur Perin (directeur des Genêts d'or, NDLR) ! C'est cependant positif que le conseil d'administration nous ait autorisés un temps de parole, devant les élus et représentants des familles".

La direction s'est engagée hier à "faire un pas vers la CD-isation et le recrutement", comme l'explique Bertrand Perin. Une demande de crédits supplémentaires formulée à l'Agence régionale de santé, restée lettre morte en 2019, pourrait prochainement être entendue pour les Genêts d'or, l'ARS ayant selon le directeur une "marge de manœuvre" en la matière. La délégation locale de l'ARS le confirme : "Les besoins ont évolué depuis la dernière évaluation. Nous accompagnons la direction dans une évaluation de la situation actuelle. Cela pourrait aboutir à des subventions ponctuelles", explique son représentant Benjamin Arnal.

 "On espère que l'ARS a compris et va trouver une solution", reprend Bertrand Perin alors que l'établissement a selon lui "pris les devants" et "commencé à recruter" dans un contexte de "manque de main-d’œuvre".

La directrice déléguée, qui cristallisait les griefs des employés, a pour sa part expliqué ce mardi avoir "échoué dans sa mission" et qu'elle allait en "tirer les conséquences". De leur côté, les salariés, en attente de "choses concrètes", réfléchissent eux aux suites à donner et préviennent, par la bouche du représentant FO santé :  "Si rien n'évolue, un préavis de grève sera déposé".

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