Hôpital de Rodez : sécurité et efficacité à tous les rayons avec les accélérateurs de particules

C’est un deuxième outil de radiothérapie de pointe dont vient de se doter l’hôpital Jacques-Puel de Rodez. Un deuxième accélérateur de particules, en miroir du premier, dont les capacités de précision en font un atout majeur dans le soin des patients. Une "machine" qui permet aux équipes médicales de traiter au plus près la tumeur. "Si le patient tousse ou bouge ne serait-ce que de quelques millimètres, la machine s’arrête", prend comme exemple le Dr Reyès-Ortega.

Avec cette nouvelle installation, le service de radiothérapie est en mesure de soigner quatre-vingt patients par jour… Durant l’installation du deuxième accélérateur, qui a duré cinq mois, et afin d’absorber la patientèle, les équipes ont accueilli les personnes de 7 h à 21 heures. Si bien que l’installation de la nouvelle machine, en service depuis la fin de la semaine dernière, permet un retour "à la normale".

Mais impossible de parler cet accélérateur de particules sans le système de visiosécurité qui a été mis en place. Un outil de reconnaissance faciale, une rareté dans le monde hospitalier, est en effet en place dans ce service de radiothérapie. Ainsi, si la caméra ne reconnaît pas le patient, elle n’autorise pas la mise en service de la machine. En outre, elle délivre une somme de conseils aux patients, vérifie qu’ils ont bien avec eux les caches, masques de protection, ou autres, permettant de préparer au mieux l’entretien avec le médecin avant le passage en radiothérapie.