Disparition de Delphine Jubillar : la justice examine la demande de mise en liberté de son mari ce mardi

  • Cédric Jubillar, mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine, clame son innocence.
    Cédric Jubillar, mis en examen pour le meurtre de son épouse Delphine, clame son innocence. Archives DDM
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F. A.

Ce mardi matin, les avocats de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, Delphine Jubillar, dans le Tarn, vont tenter d’obtenir sa remise en liberté, devant la cour d’appel de Toulouse.
 

Écroué depuis le 18 juin, Cédric Jubillar sera-t-il libéré de prison ? Ce peintre plaquiste tarnais de 33 ans, mis en examen pour le meurtre de son épouse, Delphine Jubillar, avec laquelle il était en instance de divorce, n’a de cesse de clamer son innocence.

Les trois avocats, Mes Franck, Martin et Alary vont tenter, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse, de torpiller les charges qui pèsent sur leur client dans un dossier singulier dans lequel figure ni corps, ni aveux, ni scène de crime, ni arme. Cette audience devait se tenir la semaine dernière mais à la demande des conseils de Cédric Jubillar, elle a été renvoyée à ce mardi 6 juillet. 

Selon La Dépêche du Midi, l’arrêt est attendu jeudi 8 juillet. Une semaine de délai n’est pas de trop pour engloutir 10 000 pages d’une affaire complexe dans laquelle les preuves accablantes font cruellement défaut. C’est en tout cas ce qu’estime la défense qui s’est déjà indignée contre la présentation « à charge » faite par le procureur de la République, lors de son point presse du 18 juin.

Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, infirmière et mère de famille de 33 ans, disparaît mystérieusement de son domicile de Cagnac-les-Mines. Principal suspect, son mari, dernière personne à l’avoir vue vivante, déclare sa disparition peu après 4 heures du matin en appelant la gendarmerie. Elle serait partie promener les chiens avec une doudoune blanche et son téléphone portable, affirme le mari dont les incohérences ne cessent de troubler les enquêteurs durant ces six mois qui suivent.

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