Mur-de-Barrez. Collège du Carladez : approche ludique du manga à la médiathèque de l’Argence
Dans le cadre d’un nouveau rendez-vous à la médiathèque de l’Argence, le manga et le monde fantastique étaient à l’honneur en fin d’année scolaire auprès des collégiens du Carladez. Gabriel Bargiel, originaire de Saint-Amans-des-Côts, a expliqué l’univers du manga et le service enfance-jeunesse de la commune d’Argences-en-Aubrac et a encadré une animation autour du "kamishibaï-manga".
Aux origines du manga
Afin d’avoir une approche ludique et complète sur le manga, les élèves de 5e ont été répartis en deux groupes. Le premier atelier a permis aux jeunes d’appréhender le manga-kamishibaï. Cet art japonais, aujourd’hui presque disparu, a ouvert la voie aux bandes dessinées actuelles et se trouve être à l’origine du manga contemporain. À l’apogée du kamishibaï, dans les années 1930, des conteurs itinérants voyageaient de village en village et dépliaient leurs petits théâtres en bois pour y faire glisser les cartes illustrées. Alors, à l’image de ces conteurs, les élèves se sont pris au jeu et ont travaillé à la mise en scène d’histoires variées grâce à des illustrations manga.
Les collégiens s’essayent au dessin avec Gabriel Bargiel
Dans le deuxième temps fort, dédié au manga et au fantastique, les collégiens ont fait la rencontre de Gabriel Bargiel, auteur-illustrateur de bandes dessinées.
Ce jeune homme, originaire de Saint-Amans-des-Côts, à peine âgé de 23 ans, est venu raconter son parcours aux élèves. C’est au collège justement qu’il a commencé à dessiner des histoires. En 2016 et 2017, à 18 et 19 ans, il emporte les premiers prix du Festival de la BD d’Aurillac. Une reconnaissance d’un certain talent… qui le convainc, à persévérer. Il choisit un nom : Hobraz. Puis, grâce à un financement participatif, il parvient à auto-éditer des recueils. Il puise son inspiration dans le anga, la bande dessinée franco-belge ou le cartoon. En mélangent le tout, Gabriel Bargiel a trouvé son style : l’humour absurde et décalé. À la médiathèque, le jeune auteur-illustrateur, pétri de talent, a cette fois laissé le crayon aux collégiens, qui ont pu s’essayer au dessin, avec plus ou moins de réussite, selon la patience, la méticulosité et la créativité de chacun. Alors qui sait ? Peut-être Gabriel Bargiel, alias Hobraz, aura-t-il suscité une vocation chez certains d’entre eux.
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