Arnaud Viala : "Serrer les rangs autour de la SAM" à Viviez

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  • Le président du département, Arnaud Viala (au centre) lors de sa visite à la Sam, hier matin, à Decazeville.
    Le président du département, Arnaud Viala (au centre) lors de sa visite à la Sam, hier matin, à Decazeville.
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GDM

Visite du président du Conseil départemental, hier, à la Sam, suivie d’une rencontre avec les salariés de l’entreprise dans l’attente d’une décision judiciaire.

Arnaud Viala, a voulu que l’une de ses premières visites en tant que nouveau président du Conseil départemental soit pour la Société aveyronnaise de métallurgie (Sam) de Viviez qui n’en finit plus de traverser des turbulences qui font craindre le pire à ses salariés. Le 8 juillet dernier, Arnaud Viala, était déjà là, aux côtés des élus locaux, des représentants syndicaux mais aussi des commerçants, des habitants du Bassin et du Collectif Tous ensemble lors d’un rassemblement en soutien à la Sam. Ce qui signifie toute l’importance de cette entreprise pour le président du Département.

"Climat social tendu"

"Il donne la priorité à cette entreprise au vu de ses difficultés, ça souligne son importance sur le territoire. Il nous réaffirme son soutien, c’est important de savoir qu’il est derrière nous et que le Département est prêt à mettre tous les moyens dans le projet de reprise", estime Ghislaine Gistau, représentante CGT du personnel. De son côté, à l’issue de sa visite et du dialogue avec les représentants des salariés, Arnaud Viala soulignait justement que "les représentants du personnel sont d’un niveau de responsabilités et d’implication admirables", tout en comprenant aussi leur angoisse face à l’attente.

"Le climat social est tendu, les salariés sont fatigués, on aimerait arriver au 30 juillet, date de l’audience au tribunal, date également de départ en vacances des salariés, en ayant des solutions positives mais nous n’avons pas d’éléments", confie Ghislaine Gistau. Avec son alter ego, Sébastien Lallier, elle se rendra bien évidemment au Tribunal de commerce de Toulouse à la fin du mois. Même si elle s’attend à ce que la décision soit mise en délibéré, la représentante CGT du personnel aimerait tout de même percevoir de bonnes ondes… Mais le suspense demeurera au moins jusqu’à la fin août à la reprise de l’activité judiciaire.

"Aider le repreneur"

Hier matin, selon son souhait, le président du Conseil départemental était accompagné d’élus locaux comme François Marty, maire de Decazeville, et Christian Tieulié, conseiller départemental, mais aussi des maires de la Communauté de communes, d’un représentant du Conseil régional et de l’administrateur judiciaire. Après une visite assez brève, le président du Conseil départemental a privilégié, le dialogue avec le personnel. "Nous sommes à la Sam pour faire le point sur les éléments de connaissance que nous avons en amont de cette décision judiciaire mais aussi sur le niveau d’activité de l’entreprise, ses perspectives et comprendre l’état d’esprit des salariés. La procédure ne nous permet pas d’émettre un avis, les deux offres sont expertisées (NDRL : Sifa Technologies, groupe Alty, de Patrick Bellity et groupe Trinquet de Marcus Schrüfer). Chacun de nous a sa préférence mais ce qui nous importe c’est le maintien des salariés au plus haut niveau et la poursuite des activités, au travers de la conception et du bureau d’études, afin que ça ne devienne pas juste une usine de production. Il y a des investissements à faire pour relancer le niveau de l’entreprise, ça fait partie des critères de choix. Le Département veut aider le plus possible le repreneur qui s’inscrira dans cette démarche mais aussi dans le temps". Et Ghislaine Gistau de rappeler un point capital : "Les deux projets ont besoin d’une aide financière de la part de l’État et de Renault".

Inquiétudes

"Je ne vous cache pas qu’on a des inquiétudes, mais on est là pour serrer les rangs. Tous les niveaux sont mobilisés, autour de cette activité de fonderie, depuis le local jusqu’au national", assure le président du Conseil départemental de l’Aveyron. "L’objectif est de réunir toutes les conditions positives possibles pour assurer la continuité de l’activité, la pérennité de l’entreprise et donc sa reprise !"

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