Étienne Roux (Estivada de Rodez) : "montrer aussi toute la vitalité de la langue occitane"

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  • "L’oc" sous toute forme d’art.
    "L’oc" sous toute forme d’art.
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Philippe Routhe

Éditeur, membre de l’IEO, il rendra notamment hommage aujourd’hui à Robert Marty.
 

On imagine que cela vous fait plaisir de voir la langue occitane remise en avant avec l’Estivada ?

Oui, d’autant qu’il n’y a pas beaucoup d’événements de cette ampleur qui le permettent ! Avec plusieurs temps, que ce soit musical, théâtral, au travers de la littérature, de l’histoire… Puis il faut dire que nous avons été très frustrés l’an passé !

Cette Estivada semble retrouver l’esprit de ses débuts…

Je n’y étais pas au tout début, mais effectivement, en étant plus recentrée dans la ville, en étant présente dans plusieurs lieux proches les uns des autres, ça ressemble.

Plusieurs hommages seront rendus, notamment à Jean Boudou et Robert Marty, c’est aussi une manière de renouer avec les racines ?

Ce sont en tout cas des moments importants. Jean Boudou est au-delà d’un écrivain du Rouergue, il a une notoriété universelle. Robert Marty, à qui j’ai succédé à l’IEO, s’est occupé des éditions. Il a édité Jean Boudou, cela crée un lien. C’est aussi ce lien entre passé et contemporanéité, qui est vrai pour beaucoup d’autres langues, que l’on veut mettre en lumière. Ce qui se fait aujourd’hui en occitan ne vient pas de nulle part ! Robert Marty a aussi beaucoup travaillé pour faire connaître les expressions et faire connaître les nouveaux auteurs. D’ailleurs, nous présenterons au salon des éditeurs quatre nouvelles fictions.

Et quatre autres seront présentées à l’automne.

C’est un des rendez-vous important ce salon des éditeurs qui est à la mairie ?

Il montre lui aussi toute la vitalité de la culture occitane. D’autant qu’il n’y a pas que l’IEO qui sera présent. D’autres éditeurs seront là, formant un ensemble complémentaire.

C’est aussi une porte d’entrée pour mieux connaître cette langue et cette culture…

Oui, d’autant que des textes de Boudou par exemple ont également été traduits et sont disponibles. Une partie de la culture est tout à fait accessible. Et je pense qu’il est important pour un département, à la fois sur le plan humain et économique, d’avoir une identité culturelle sur laquelle s’appuyer. Cette langue rassemble un nombre important de territoires puisqu’elle est présente dans quatre régions administratives.

Belle Estivada en perspective…

D’autant que ce sont aussi des moments de rencontres. On n’en a pas trop. Pour ma part, le plus dur sera aussi de choisir entre être sur le stand des livres et assister aux concerts (rires) ! Mais je devrais pouvoir m’arranger. C’est vraiment très bien qu’il y ait cette Estivada.

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