Rodez : les activités d’une ville sous "pass sanitaire"

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  • Au musée Soulages, un agent de sécurité contrôle les pass sanitaires avant l’entrée dans le musée.
    Au musée Soulages, un agent de sécurité contrôle les pass sanitaires avant l’entrée dans le musée.
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Centre Presse

Plusieurs infrastructures ou fêtes sont soumises au contrôle du pass sanitaire et ce n’est qu’un début…

Musées, piscine, ludothèque, médiathèque, cinéma… Depuis mercredi, il faut montrer patte blanche pour pénétrer en ces lieux. À savoir un pass sanitaire. Entraînant dans la plupart des cas un nouveau dispositif.

Ainsi au musée Soulages. Un agent de sécurité est posté à l’entrée, sous le parvis, et vérifie la conformité des documents. "Cela se passe dans le calme", glisse-t-il tout en scannant le fameux QR code d’une visiteuse du musée. S’équiper de l’application a été la petite contrainte qui a bousculé la municipalité à l’annonce des mesures du 21 juillet. Notamment pour la médiathèque-ludothèque.

Et aussi Rodez-plage, Paul-Lignon, etc.

"Le cercle national des médiathèques nous a alertés par courrier que l’on était libre d’appliquer la jauge des 49 personnes, et ne pas demander le pass sanitaire, ou appliquer la demande du pass. Nous avons choisi cette deuxième option", explique Pierrick Gaudy à la mairie. Qui argumente : "Certes, c’est l’été, mais à l’Estivada, il faudra le pass sanitaire pour accéder aux concerts. Puis nous le mettrons en place à Rodez Plage. Il le faudra au stade Paul-Lignon, puis à l’amphithéâtre, à la MJC. Alors autant se mettre dans le bain tout de suite".

En parlant de bain, Aquavallon n’échappe pas à la règle. "On a bien vu que cela grogne un peu sur les réseaux sociaux, notamment pour ceux qui accompagnent les enfants", glisse-t-on. Et inutile de dire que peu nombreux sont ceux qui sont candidats au test PCR pour aller plonger dans les bassins. Les lacs à proximité de la ville, où l’on ne demande rien, feront l’affaire en ce temps très estival !

Du côté du musée Fenaille, qui note une hausse de fréquentation de 40 % par rapport à l’été précédent, on ne relève aucun problème. "Il y a bien quelques personnes un peu agacées, mais c’est à la marge. Les gens se sont préparés à cette situation", explique Dominique Gombert, élue Rodez Agglomération et en charge de la culture. "S’ils n’ont pas le pass, on leur propose éventuellement de réaliser un test PCR, à la pharmacie à côté du musée Fenaille. Cela prend peu de temps."

Si aucune baisse de fréquentation, n’est, à première vue, observée, des questions se posent autour de différents sites. Comme à l’Estivada. "Pour l’Estivada, nous n’avons aucun recul sur l’impact que cela aura place Foch. On pensait la jauge de 1 500 personnes un peu limite, mais avec ces nouvelles restrictions…"

De leurs côtés, les organisateurs du festival de cirque la Maraude, qui commence lundi sous le chapiteau installé sur le parking d’Aquavallon, ont décidé de maintenir une jauge à 49 personnes pour permettre l’accès aux spectacles à tout le monde. Ce, en revoyant quelque peu l’affiche.

Quoi qu’il en soit, ces nouvelles restrictions ont parfois pris de court les estivants. Raison pour laquelle, peut-être, le cinéma CGR a fait salle comble la veille du 21 juillet pour la sortie de Kaamelott. Il n’en demeure pas moins que cette obligation de montrer patte blanche est une réalité de l’été. Et cela prendra encore une autre tournure avec l’extension de ce pass sanitaire qui pourrait intervenir le 1er août.

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