Rodez : cette année, l'Estivada a eu le mérite d’exister malgré la pandémie

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  • Un festival atypique, dans un contexte inédit.
    Un festival atypique, dans un contexte inédit.
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Salima Ouirni

L’Estivada 2021, un cru teinté de Covid-19, a baissé son rideau samedi soir. Retour sur un bilan difficile à dresser, tant les contraintes liées à la pandémie faussent tout.

Comment tirer un bilan de l’Estivada qui s’est déroulé dans un contexte aussi particulier, que celui de la crise sanitaire ? Difficile aussi de donner des chiffres tant les contraintes liées aux jauges et au pass sanitaire ont tout faussé.

Si les dispositifs légaux ont pu servir de repoussoirs auprès d’un certain public, il n’en reste pas moins que la place Foch a atteint la jauge autorisée, plusieurs soirs, selon le comptage de la mairie. En revanche, les autres lieux du festival (MJC, chapelle Royale, Archives départementales, jardin public) ont globalement accueilli moins de personnes que la jauge pouvait le permettre. Sarah Vidal, élue en charge de la culture, veut voir ce festival comme celui du "renouement avec les jours heureux". Trois jours durant lesquels les publics, occitanistes, ou pas ont pu profiter d’une "programmation de qualité".

"Nous sommes déjà très heureux que l’édition ait pu avoir lieu. D’autant plus heureux que nous n’avons rien sacrifié à la crise sanitaire", ajoute l’édile.

Pour faire son bilan "qualitatif", elle s’appuie sur les retours du public, des artistes et des partenaires. Après une année blanche, les artistes (et les techniciens) étaient certainement les plus à même d’apprécier ce festival, 100 % occitan.

Et la prochaine édition ?

"Nous avons été remerciés par les artistes pour le seul fait d’avoir maintenu le festival. C’est vrai qu’il se voulait encourageant pour les créations. L’Estivada a été une belle vitrine pour les scènes montantes et émergentes. La fête a démontré que la culture occitane pouvait être résolument moderne. En témoigne la programmation de samedi soir, avec du rap, par exemple", souligne Sarah Vidal.

En dehors de la musique, le festival a fait une large place à la culture via la poésie, la danse, le monde de l’édition. Chacun a pu y trouver son compte.

Dès le mois de septembre, Sarah Vidal et les différents services impliqués dans l’organisation, se remettront au travail pour le prochain festival. Dans quel format se tiendra-t-il ? Quel visage aura-t-il (100 % occitaniste ou ouvert sur d’autres langues ?), sur quelle durée ? Autant de questions auxquelles la mairie ne peut pas répondre pour l’instant. "C’est difficile de se projeter vis-à-vis de la crise sanitaire. Mais on s’adaptera, comme nous l’avons fait pour cette édition où nous avons maintenu tout le programme, malgré tout.", promet l’élue.

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