Paris : le laboratoire Da Volterra lance un nouvel essai clinique pour aider les patients cancéreux

  • L'essai clinique en est à la troisième phase.
    L'essai clinique en est à la troisième phase. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Le laboratoire parisien a mis au point un produit permettant d'absorber les résidus d'antibiotiques que prennent les personnes atteintes de cancer. 

À l'heure où le Covid-19 monopolise l'attention, le secteur de la santé n'a jamais cessé de chercher des solutions pour guérir ou apaiser d'autres pathologies. C'est notamment le cas pour les patients cancéreux, avec les recherches du laboratoire Da Volterra. 

L'entreprise de biotechnologie parisienne lance une troisième phase d'essai clinique de son produit permettant d'absorber les résidus d'antibiotiques contenus dans l'intestin.

900 personnes  

Lors de la prise d'antibiotiques, dont le but est de lutter contre les infections dues à des bactéries, une partie de ceux-ci ne passe pas dans la circulation sanguine. Ces résidus peuvent alors altérer le microbiote intestinal, et donc le système immunitaire intestinal par la même occasion, encore plus chez les personnes cancéreuses, dont le système immunitaire est affaibli par la chimiothérapie. 

Ainsi, le laboratoire a mis au point un absorbant protégé par un enrobage (DAV132) qui éponge les résidus d'antibiotiques et se décompose dans le colon. Lors de la phase III, le produit sera testé sur 900 patients atteints d'une leucémie aiguë et soignés par des chimiothérapies et la prise d'antibiotiques. 

Lors des phases I et II de l'essai clinique, 496 personnes ont été traitées avec l'absorbant mis au point par Da Volterra. 

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