SAM : le tribunal de commerce rejette les offres de reprise et donne rendez-vous en septembre

  • Les salariés sont dans l'attente depuis de long mois.
    Les salariés sont dans l'attente depuis de long mois. Archives Centre Presse - José a. Torres
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Vendredi matin, le tribunal a acté que les deux offres de reprise de la fonderie de Viviez n'étaient pas suffisantes. Il a renvoyé le dossier au 3 septembre, ce jour-là, la liquidation devrait être prononcée avec poursuite d'activité afin de permettre à d'autres projets de se monter.

Il ne restait plus qu’à fixer la date. Jeudi, en déplacement à Rodez, Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l’Industrie avait déjà annoncé que le tribunal de commerce de Toulouse, qui devait statuer sur les deux offres de reprise de la fonderie Sam, à Viviez, jugerait sans doute qu'elles ne sont pas suffisantes et que la justice n’aurait pas d’autre choix que d’accorder un nouveau délai.

En effet, lors de leur audit, les administrateurs judiciaires ont constaté que les dossiers des deux repreneurs candidats, le groupe Trinquet, et Sifa Technologies, dirigée par l’ancien patron de la Sam Patrick Bellity,  ne semblaient pas suffisamment solides. En cause notamment un manque de fonds propre, des investissements trop faibles et un "management fees", la somme récupérée par l’entreprise mère pour la mutualisation de certaines activités, trop élevé.

Liquidation probable le 3 septembre avec poursuite d'activité

Il n’y a donc pas eu de surprise, vendredi matin, quand le tribunal a décidé de renvoyer une nouvelle fois la procédure de redressement judiciaire de l’entreprise, qui dure depuis le mois de décembre 2019. Mais cette fois, la date du 3 septembre ne devrait pas permettre à un nouveau repreneur de déposer un dossier. Ce jour-là, le tribunal actera la liquidation judiciaire de l’entreprise, avec poursuite d’activité. Une décision qui ouvrira une nouvelle phase, de six mois, pour que les repreneurs potentiels se manifestent.

En attendant, Renault, le principal donneur d’ordre de l’usine, s’est engagé à financer l’activité. L’entreprise va passer pour 6M€ de commandes, de quoi couvrir les pertes de l’usine pendant six mois. 

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 années Le 30/07/2021 à 13:50

Vivement une offre de reprise par LFI et la CGT.