Comps-la-Grand-Ville : Alizée Cammas, une jeune fille passionnée de rallyes automobiles

  • Alizée, son copilote et ses copains pilotes
    Alizée, son copilote et ses copains pilotes
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CORRESPONDANT

Elle n’a pas 20 ans, pourtant elle sait déjà que ses études l’emmèneront peu à peu vers les circuits automobiles.

Dès l’âge de 6 ans, sur son petit quad bleu, déjà elle prenait plaisir à imiter son papa amateur de motos et d’autres véhicules pétaradants.

C’est donc avec passion qu’elle parle de son 4e rallye, le rallye du Rouergue : "Ma passion est venue parce que le rallye passe depuis des années près de chez moi, au Viala. On avait un rituel familial : nous étions tous réunis pour un repas (les fameuses lasagnes de Myriam !) et le spectacle des spéciales". Et puis, insiste-t-elle "la première année, Charlotte Berton (quatre fois championne de France des rallyes asphalte) y participait, je me suis intéressée à elle, je l’ai suivie, j’étais et je suis toujours fan de cette pilote !". Elle poursuit : "À 17 ans, j’ai commencé aux Thermes puis à Rignac et l’année suivante, j’ai encore roulé aux Thermes puis au mythique Rouergue".

C’est donc le 9 juillet dernier, avec le numéro 150, qu’Alizée démarrait la 1re spéciale de Saint- Julien de Rodelle pour une arrivée à Sébrazac. Après un début de course en vitesse modérée en raison d’une sortie de route d’un concurrent, la spéciale s’est ensuite poursuivie en vitesse normale de rallye.

Stoppés par une panne

C’est alors qu’Alizée encore sous le coup de la déception explique : "Une dizaine de kilomètres avant l’étape d’arrivée, la Clio II de Benjamin Solovieff, mon pilote, s’est mise à fumer : la boîte à vitesses étant cassée, nous avons décidé d’arrêter définitivement, d’une part pour éviter plus de dégâts et d’autre part, parce que réparer aurait occasionné beaucoup de frais pour le budget prévu". Et Alizée de préciser : "On était très déçus car on était près de la bosse du Nayrac". "C’était quand même magique d’avoir pu être au départ… on a eu la chance de pouvoir participer grâce à nos familles et à nos sponsors !" ajoute-t-elle.

Et c’est le lendemain, 10 juillet, le jour où la course traversait son village du Viala, ce jour qu’elle attendait tant, ce jour où elle aurait aimé, au côté de son pilote, faire un signe à sa famille et à ses voisins, qu’Alizée a dû se résigner à rester spectatrice, non pas à regarder passivement mais bien au contraire. Alizée est sportive et fair-play, elle a donc vivement applaudi le passage de ses acolytes, qu’elle félicitait ensuite à leur arrivée sur le podium de Bourran.

D’autres courses avant la fin de la saison

Comme Alizée n’est pas de celles qui se découragent, elle a bien envie de continuer avec ses copains, la famille des rallyes en quelque sorte. Sur son élan elle poursuit : "On envisage de faire la course de côte de Comps en octobre si elle a lieu".

Notre copilote prévoit de faire d’autres rallyes d’ici la fin de la saison… cela dépendra du budget et de sa disponibilité.

On ne peut passer sous silence que notre étudiante est à l’IUT de Rodez, en 2e année du DUT QLIO et a été admise pour une alternance dans l’entreprise renommée du Var, ORECA au circuit Paul Ricard… quand même !

Et la jeune fille à l’avenir prometteur, conclut : "Je remercie mon pilote qui m’a fait vivre mon rêve de petite fille et toutes les personnes qui m’ont donné ma chance et qui m’ont soutenue et aidée".

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