Najac. Un nouveau musée en devenir

  • Une partie des bénévoles autour de Jean Alègre.
    Une partie des bénévoles autour de Jean Alègre. Photo DDM
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Marie-Hélène REGOURD

Sur le balcon de l’ancienne maison Gauchy s’affiche Musée du Vieux Najac. Depuis plusieurs années Jean Alègre amasse, répertorie et classifie objets et documents avec cette idée de création d’un musée derrière la tête.

Un projet qui se finalise, et qui n’aurait pu être rendu possible sans l’implication d’André Bories, "listeur de surnoms", à savoir "les fameux escaïs", Robert Murat qui avait répertorié les outils typiquement najacois, aidé de Raymond Lacoste et Jacques Richard.

Jacques Mariette et ses recherches historiques, Bernard Montarry, collectionneur d’instruments de musique et d’objets de pêche.

Plusieurs auteurs ont extirpé des couloirs du temps la mémoire du bourg castral. Marcel Gauchy, d’abord, avec "Najac 1 000 ans d’histoire", puis Jean-Jacques Jouffreau illustrant "En descendant le Barriou" de cartes postales anciennes, premiers témoignages visuels du début du XXe siècle et récemment Jean Alègre, avec son "Najac le génie des lieux".

La mémoire collective de Najac se trouve donc rassemblée "à travers ce projet et l’avancement des travaux présentés qui permettent d’accueillir les arts et traditions de notre vieux pays najacois".

À terme ce sont 500 m² répartis en huit salles qui accueilleront différents pans de "l’identité najacoise."

Pour l’heure deux salles donnent un aperçu de ces témoins de toutes les époques. Monnaies et bagues gauloises, rouelles, ampoules de pèlerin, boulets de couleuvrine, lampe à huile votive, lave-pieds de l’ancienne église Saint-Martin, le procès du moulin de Ferragut, racontent la légende des siècles.

À droite on pénètre dans une salle remplie d’objets d’artisans, à l’image d’un rare tour à bois, d’outils de sabotiers et de tonneliers, la pelleverse à fouaces de la boulangerie Bessou, l’ancienne girouette de l’école de Mazerolles, sous le regard du "Old castle’s Jazz".

Le chef d’orchestre de ce projet lance à la cantonade : "Si vous possédez des objets, des outils ou des archives, nous sommes preneurs, mais on recherche également de la main-d’œuvre".

Un premier pas, mais la date de l’ouverture au public n’a pas encore été précisée.

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