Decazeville : une journée au musée de l’ASPIBD

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  • Jean-Pierre Vaur, devant un gros bloc de charbon, explique l’épopée minière à un groupe de visiteurs.
    Jean-Pierre Vaur, devant un gros bloc de charbon, explique l’épopée minière à un groupe de visiteurs.
  • Une journée au musée de l’ASPIBD
    Une journée au musée de l’ASPIBD
Publié le
Didier LATAPIE

Le bassin de Decazeville a la chance et l’opportunité de pouvoir s’appuyer sur l’évocation mémorielle des trois industries principales : le charbon, l’acier et le zinc, auxquelles on peut ajouter quelques activités plus secondaires comme la verrerie et les briqueteries par exemple.

Une association, l’ASPIBD (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du bassin de Decazeville), est née suite à la fin de cette trépidante période industrielle. Cinq générations de "gueules noires" et de métallos, exerçant des métiers exigeants, ont développé ici une culture ouvrière et populaire unique sur le département. L’association s’est donnée pour but de transmettre ce puissant héritage. Cela étant, les entreprises actuelles ne sont pas reste.

Le musée du Patrimoine Industriel et Minier a été aménagé dans des locaux mis à disposition par la mairie, sur la zone du Centre, à Decazeville, où se trouve le siège social de l’association.

Les bénévoles n’ont pas ménagé leur peine, au fil des ans, pour agencer les deux halls d’exposition, où sont présentés des machines et objets miniers, métallurgiques et sidérurgiques, des véhicules d’un autre âge ainsi que deux galeries de mine qui ont été reconstituées grandeur nature (ossature bois et ossature métallique).

Chevaux reconstitués en résine

Les bénévoles, coprésidés par Michel Herranz et Jean-Pierre Vaur, assurent des permanences avec des commentaires techniques et historiques. Valérie Moulin participe également à l’accueil des visiteurs durant cet été. L’espace muséal est ouvert du mardi au samedi, de 14 heures à 18 heures, jusqu’au 19 septembre.

Outre les touristes français et étrangers, et les curistes de Cransac, cette bulle temporelle et industrielle réserve de nombreuses surprises à la population locale ou aveyronnaise.

Le musée de l’ASPIBD peut être un lieu de visite idéal lorsque l’on reçoit des amis ou de la famille. Les photos d’époque ou encore les chevaux en résine reconstitués (photo ci-contre) valent à eux seuls le déplacement. Et on peut compléter par la découverte du parcours de street art de Decazeville, véritable ode à l’expression graphique contemporaine de l’art urbain.

Informations au 05 65 43 09 18.

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