Calmont. Quilles de huit : David Labit ou "le plaisir de tous se retrouver après une saison blanche"

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  • Organisateur et joueur, David Labit aborde le championnat de France avec deux casquettes.
    Organisateur et joueur, David Labit aborde le championnat de France avec deux casquettes. M.N.
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Centre Presse

Le président de Magrin évoque l’organisation du dernier grand rendez-vous de la saison, qui débute demain. Mais pas seulement… David Labit fait partie de l’élite des quilleurs et aura une carte à jouer à domicile, lui qui affiche la douzième moyenne de la saison.

À la veille du début du championnat, pouvez-vous nous confirmer que tous les feux sont au vert ?

Tout est prêt, il ne manque que le soleil. Niveau restauration, buvette, organisation sportive, nous sommes calés aussi grâce à la mobilisation des bénévoles.

Magrin a organisé le dernier championnat de France individuel, en 2019, pourquoi avoir accepté de réorganiser l’épreuve deux ans plus tard ?

Il y avait une chose bizarre : aucun candidat ne s’était déclaré. Je le comprends, au vu des conditions actuelles. Nous nous sommes donc posé la question et comme nous étions les derniers organisateurs, nous avions toutes les infrastructures, nous savons comment ça fonctionne. On s’est dit : "Allez, on tente et on verra bien".

Comment cela s’est-il passé ? Le comité national vous l’a proposé ou le club s’est porté candidat ?

Comme personne ne s’est manifesté, nous avons porté notre candidature. J’en avais parlé au bureau, au cas où… Nous avons échangé et c’est parti comme cela. J’ai vraiment une super équipe qui m’accompagne, j’ai de la chance, tout le monde est très soudé et super motivé. De temps en temps, ils doivent me prendre pour un fou. Je tiens vraiment à les remercier.

Quand on connaît la difficulté de la tâche, où est le bénéfice ?

Le plaisir de tous se retrouver pour une grande compétition. Après une saison blanche, nous étions heureux de se revoir en championnat. Mais ne pas pouvoir jouer un France individuel, cela me paraissait impossible. Alors, si un club devait y aller, c’était le dernier, pour les infrastructures et l’organisation. Logiquement, le dossier n’est pas le même, le budget a été diminué de moitié et le comité en a convenu. Ce n’est pas facile mais le club de Magrin est très heureux de le réorganiser. Nous avons réussi à remotiver les bénévoles.

Justement, un événement de cette envergure en demande combien ?

Ce sont environ quatre-vingts personnes chaque jour. Souvent les mêmes. Les associations de la commune, les retraités, etc. Beaucoup ayant participé en 2019, ont aimé et sont revenus.

Pour la première année, la compétition se déroule sur deux jours, est-ce une difficulté supplémentaire ?

Non, c’est une idée que nous avons eue pour s’adapter aux conditions sanitaires, afin de fluidifier l’affluence. Le comité n’était pas contre donc pourquoi ne pas essayer ?

Quelles sont les principales modifications par rapport à une journée type ?

Pas d’écran géant, pas d’animations pour les enfants. Seul le très bon animateur, Laurent Carles, sera là pour faire vivre les parties au public.

Craignez-vous que l’exigence du pass sanitaire obligatoire limite l’affluence ?

De ce côté-là, le comité s’est proposé de gérer et heureusement. Pour nous, il aurait été très compliqué de refuser l’entrée à des gens que nous connaissons. Ce sera neutre et c’est tant mieux.

Combien de personnes sont attendues sur les deux journées ?

C’est une grande inconnue. À l’heure actuelle, la météo n’est pas très clémente. Il est certain que l’obligation du pass va réduire la marge.

Coté sportif, vous sortez d’une belle saison. Pas trop dur d’être organisateur et participant ?

Nous avons terminé troisièmes du championnat de l’Aveyron Excellence et nous avons intégré Célian Rudelle, un jeune joueur en devenir. Nous en sommes très heureux. En 2019, j’étais très bien le matin, peut-être l’euphorie de l’organisation. L’après-midi s’est moins bien passé. Je ne vais pas me plaindre, je suis ravi d’être organisateur avec le club et de jouer un France à la maison.

Pouvez-vous espérer une grosse performance ?

Sur une journée, c’est tellement bizarre. Il va y avoir tous les à-côtés, c’est certain, mais on ne peut jamais savoir. Tout peut arriver.

Un petit mot sur votre club ?

Nous avons environ 90 licenciés dont 17 enfants nous ayant rejoints dernièrement après des initiations à l’école du village. Une belle récompense pour le club.

Un pronostic ?

Nous espérons un Magrinol dans la catégorie reine. Tous les dimanches, il y a des scores énormes. À la moyenne, Jean-Sébastien Bès (Sainte-Geneviève) a réalisé une saison fabuleuse. Plus de 54. Clément Layrac, Philippe Acquier aussi. Guillaume Septfonds sur la dynamique ou une éventuelle surprise…

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