Le vaccinodrome d'Onet-le-Château déménagera à Rodez en septembre

Que les fans de l’artiste Hoshi qui se produit le 4 février à la salle l’Athyrium à Onet-le-Château se rassurent. La salle polyvalente qui sert de vaccinodrome depuis le 12 avril, sera entièrement débarrassée avant fin septembre. Le vaccinodrome sera déménagé pour être opérationnel le 20 septembre précisément, à Bourran (sous toutes réserves de l’évolution de la situation sanitaire, précise l’hôpital de Rodez).

Il se situera exactement, au 5 rue Copenhague, en lieu et place de l’ancien centre de radiologie.

Il aura bien évidemment une capacité moindre en comparaison avec le centre de vaccination castonétois.

Pas de changement dans l’organisation

En effet, si à l’Athyrium, les équipes pouvaient vacciner jusqu’à 1 400 personnes par jour (voire 1 600 parfois), à Bourran, on sera dans une fourchette moyenne allant de 500 à 900 personnes par jour.

En termes d’organisation, rien ne changera. L’hôpital gérant l’aspect opérationnel gardera le même dispositif, par ailleurs extrêmement efficace. Il faudra continuer à prendre ses rendez-vous sur le site Doctolib. Le nouveau site apparaîtra sur les convocations, comme il l’est actuellement pour l’Athyrium.

Que ce soit du côté de l’Agence régionale de la santé (ARS) supervisant le dispositif (en relation avec la préfecture) ou de l’hôpital de Rodez, on s’accorde tous à dire que la capacité du prochain vaccinodrome sera suffisante.

"Les capacités seront adaptées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. On pourra toujours prévoir plus de plages horaires et une plus grande amplitude", assurent les services de l’hôpital.

Pénurie de places de stationnement

L’ARS, qui voit le taux vaccinal s’étendre avec le temps, avance les mêmes arguments. "La demande des vaccins va se tarir. Il était inutile de conserver un centre comme l’Athyrium, devenu trop important", note Benjamin Arnal, délégué départemental de l’ARS. Par ailleurs, l’Agence régionale de la santé mise sur les cabinets médicaux en ville qui vaccinent de plus en plus à leur tour.

À la rentrée se posera certainement la question de la vaccination des élèves scolarisés, ainsi que celle de la troisième injection, pour les premiers vaccinés.

Ces deux facteurs ne viendraient pas non plus, mettre en péril la capacité vaccinale de la rue Copenhague.

Le plus compliqué sera finalement de trouver une place de parking à Bourran. Alors que l’Athyrium est entouré par plusieurs parkings, la rue Copenhague n’a pas cette facilité.

Les personnes désireuses de se faire vacciner mettront certainement plus de temps à trouver une place, qu’à recevoir l’injection, tant le stationnement est déjà compliqué dans ce secteur, même en temps ordinaire.