Luc-la-Primaube. Aveyron : dans les jardins, c'est la belle saison des rosiers et ses contraintes
Si la rose reste l’une de nos fleurs préférées, au jardin comme en bouquet, le rosier traîne parfois une "mauvaise réputation". Heureusement, les nouvelles variétés font désormais oublier la plupart de ces griefs, y compris dans l’espace public.
Qui oserait envisager un jardin sans rosiers ? Même dans les parcs et jardins de ville… La beauté de leurs fleurs et de leurs formes ainsi que leurs nombreux pétales aux couleurs chatoyantes sont autant d’atouts "séduction" pour les jardiniers et le public.
La durée de leur floraison estivale, notamment pour les variétés remontantes, est également appréciée dans les espaces verts urbains. Cependant, ils traînent la réputation d’exiger un entretien quasi permanent et d’être souvent malades, donc de nécessiter des traitements phytosanitaires, ce qui, aujourd’hui, paraît peu compatible avec les objectifs de développement durable mis en place par les services espaces verts.
De nouveaux critères de sélections
Les rosiéristes, bien conscients de ces limites, introduisent depuis quelques années de nouveaux critères de sélection dans la recherche de nouvelles variétés : résistance aux maladies et aux aléas climatiques, adaptation aux différents types de sols, esthétique au niveau de la silhouette sans pour cela exiger de tailles sophistiquées.
Progressivement, certains rosiers s’affirment ainsi comme une solution efficace pour fleurir les espaces urbains durant tout l’été. Les rosiers paysagers "sans contrainte", en fleurs de mai à octobre, de formes diverses, s’insinuent dans les massifs d’arbustes pour apporter leurs touches de couleur et de parfum estivales aux arbustes à floraison printanière. Les rosiers couvre-sol habillent et colorent les endroits les plus secs de leurs longues tiges qui peuvent s’étaler sur 80 cm de diamètre. Les plus grands rosiers dépassant 80 cm de haut peuvent également entrer dans la composition de haies libres pour apporter de la couleur pendant une longue période. Leur feuillage bien dense et leurs nombreuses fleurs participent au décor…
Un arrosage sans mouiller le feuillage
Mais la fleur préférée des Français se bichonne en été. La première contrainte est celle d’arroser, juste ce qu’il faut et à bon escient. Les arrosages se font au pied sans mouiller le feuillage. La terre à l’aplomb des branches se travaille régulièrement pour faciliter la pénétration des arrosages en profondeur. La taille des fleurs fanées stimule la plante pour repartir en floraison. Elle permet aussi de redonner une allure à l’arbuste en coupant les tiges d’un tiers de leur hauteur…
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