Aveyron : la mission "choc industriel" étendue aux salariés de Sam à Viviez

Abonnés
  • La ministre Agnès Pannier-Runacher a décidéd’étendre le dispositif.
    La ministre Agnès Pannier-Runacher a décidéd’étendre le dispositif. Photo José A. Torres
Publié le
RICHAUD Guilhem

Initialement déployé pour trouver des solutions dans le Ruthénois pour les salariés de Bosch, le dispositif va également concerner le Bassin et la Mecanic Vallée pour aider ceux qui vont quitter Sam.

En mai dernier, Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l’Industrie, avait annoncé le déploiement, à Rodez, du dispositif "choc industriel". Pour répondre à la situation de Bosch, qui va supprimer 750 emplois d’ici à 2027, pour tomber à 500 salariés, la ministre avait décidé que le territoire serait le cinquième de France à bénéficier d’un dispositif expérimental, lancé ces derniers mois. Concrètement, trois consultants sont dépêchés en Aveyron pour apporter à la collectivité et aux entreprises industrielles un accompagnement.

Pendant 145 jours, leur mission sera de rencontrer les porteurs de projets industriels locaux afin d’identifier les forces vives en la matière. Une fois ces projets recensés, ces experts auront pour mission de les aider à se structurer et à mûrir d’un point de vue juridique et technique afin d’obtenir un soutien financier dans le cadre de l’enveloppe industrielle du plan de relance.

Les trois experts sont arrivés en Aveyron mi-juillet. Et une première réunion, avec les élus du territoire, a eu lieu il y a une quinzaine de jours. Mais face à la situation de Sam, dont la liquidation judiciaire, avec maintien d’activité, devrait être prononcée au mois de septembre prochain, et l’absence, pour le moment de repreneur, Agnès Pannier-Runacher a décidé d’étendre le dispositif au-delà du Ruthénois. Le Bassin et toute la Mecanic Vallée afin de trouver, également des possibilités de reclassement pour les salariés de Sam. Lors de sa venue en Aveyron il y a une dizaine de jours, la ministre de l’Industrie a confirmé son ambition de trouver un repreneur qui garderait 250 des 350 emplois actuels. Et en coulisses, les discussions ont redémarré sur ces bases avec l’Espagnol CIE via Renault notamment. Mais quoi qu’il arrive, il y aura des départs, et il faudra trouver des solutions de reclassement pour ceux qui ne sont pas éligibles à une retraite anticipée. La ministre a donc décidé d’étendre le périmètre du dispositif "choc industriel".

Ce dispositif avait été expérimenté à l’automne 2020 à Béthune (Pas-de-Calais). L’équipe de trois consultants était allée rencontrer environ 150 industriels pour recenser les projets créateurs d’emplois et les accompagner. 80 ont été identifiés gouvernement en a soutenu une vingtaine pour près de 11 M€. L’Aveyron étant un territoire différent, mais avec beaucoup d’entreprises qui manquent de main-d’œuvre, les autorités espèrent des résultats similaires.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?