Rodez : la maison Raynaldy se transforme pour accueillir Procivis

La Mère Blanc (boulevard Laromiguière) était une institution à Rodez. À tel point que le nom avait fini par occulter celui de l’immeuble où le magasin de linge avait pignon sur rue. La Mère Blanc est partie. Pour autant, la maison Raynaldy peine à retrouver son patronyme. Et cela ne devrait pas s’arranger avec l’installation du nouvel occupant des lieux, en l’espèce Procivis Sud Massif Central.

Propriétaire de la maison Raynaldy depuis la fin des années 80, Procivis a profité du départ de Mère Blanc pour récupérer son bien. « Notre objectif, à terme, est d’y installer notre siège et nos bureaux », indique Cyril Gasparotto, directeur général de Procivis Sud Massif Central. L’actuel siège de Procivis, boulevard Flaujergues, est également sur le tour de ville, à un jet de pierre de la maison Raynaldy.

50 M€ de chiffre d'affaires

"Peu de gens le savent, mais notre groupe est plus que centenaire. Il a, en effet, vu le jour en 1913, poursuit le directeur général. La maison Raynaldy est également centenaire. C’est donc un immeuble à la mesure de notre histoire et cela nous semblait cohérent d’en faire la vitrine de nos activités."

Avant cela, près d’un million d’euros de travaux vont être réalisés sur place afin de transformer la physionomie des lieux et les adapter à l’activité du groupe coopératif public privé. D’une superficie de près de 400 m², plus autant au sous-sol, le site permettra de regrouper les activités du groupe. Pour mémoire, ce dernier intervient sur plusieurs secteurs liés à l’habitat, social ou pas, et à l’accession à la propriété, à travers ses filiales : Éclisse Promotion, Sud Massif Central Habitat et Immo de France Sud Massif Central.

Les travaux, à l’immeuble Raynaldy, ont débuté au début de l’été. Si tout se déroule comme prévu, Procivis intégrera son nouveau siège au début de l’année prochaine. Viendra ensuite le temps de rénover la partie supérieure de l’immeuble. "Il y a notamment l’étanchéité à refaire, liste Cyril Gasparotto, mais pas seulement."

Bien présent sur le volet social – l’OPH Aveyron Habitat a récemment rejoint le groupe –, Procivis dirige également son action vers la reconquête des centres-villes en aidant les propriétaires occupants à rénover leur bien ou en finançant des programmes complets, comme celui qui est en cours dans l’ancienne école de la rue Béteille (face au laboratoire).
Carré d’art, c’est le nom de ce programme composé de 33 logements. "Étant donné que le financement de ces appartements est bien engagé, nous allons pouvoir lancer les travaux à la rentrée", indique le directeur général du groupe qui a réalisé 50 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier et détient un portefeuille d’un millier de logements en Aveyron.