Football : Malaly Dembélé (Rodez) peut marquer des points

  • Malaly Dembélé devrait être aligné pour la première fois dans le onze de départ cette saison.
    Malaly Dembélé devrait être aligné pour la première fois dans le onze de départ cette saison. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Ce samedi 14 août (19 heures) contre Le Havre, à Paul-Lignon, à l'occasion de la quatrième journée de Ligue 2, l'attaquant ruthénois Malaly Dembélé devrait être titulaire pour la première fois de la saison.

Il est le seul des quatre attaquants professionnels ruthénois (avec Bonnet, David et Depres) à n’avoir jamais été titulaire cette saison en Ligue 2, devant se contenter jusque-là de 17 minutes de jeu à Caen (0-4), lors de la première journée du championnat, puis de 26 à Dijon (1-1) samedi.

Mais la bonne entrée de Malaly Dembélé (24 ans) en Côte-d’Or, où un défenseur dijonnais l’a empêché d’être le premier avant-centre de Rodez à ouvrir son compteur en repoussant le ballon sur la ligne de but (76e), devrait lui offrir sa première apparition de l’exercice 2021-22 dans le onze de départ ce soir, face au Havre.

« Malaly a fait une belle entrée samedi, reconnaît l’entraîneur du Raf, Laurent Peyrelade. Une meilleure préparation que l’an dernier aussi, avec un meilleur état d’esprit, où il n’a pas été embêté par les blessures… Et comme par hasard, il est plus intéressant. »

L’attaquant formé à Nancy, d’où il est arrivé à l’été 2020, a été titularisé à deux reprises en préparation, à Clermont (2-2) le 10 juillet avec Clément Depres, a priori son binôme contre les Havrais, puis à Montpellier (1-0) le 14 juillet aux côtés de Florian David. Sans compter sa sortie du banc à Nice (1-1) le 3 juillet, avant celle à Montauban, contre Toulouse (0-2) le 17, pour 45 et 10 minutes de jeu.

« Il doit élever son niveau de concentration »

Des matches lors desquels Malaly Dembélé s’est souvent montré brouillon dans le dernier geste malgré une activité intéressante : « Il doit élever son niveau de concentration pour performer dans la durée, mais ses coéquipiers doivent profiter de sa capacité à répéter les courses à haute intensité pour le servir dans de bonnes conditions. »

Parce que pour l’instant, ce sont les passeurs qui se sont mués en buteurs à l’image de Lucas Buadès, contre Pau, et Nassim Ouammou, à Dijon. « J’aimerais bien que mes attaquants marquent parce qu’ils travaillent super bien pour l’équipe, souligne Laurent Peyrelade. Pour l’instant, ce sont nos pistons qui bénéficient de leur boulot, mais ça va venir naturellement. Quand tu fais les choses à l’endroit, à un moment donné, ça s’ouvre pour toi. »

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