Handball : le Roc a repris… sans son entraîneur
L’équipe première du Roc a entamé sa préparation lundi soir, à Onet-le-Château, sans son nouvel entraîneur, Raphaël Geslan, en poste le 1er septembre.
Au gymnase des Glycines lundi soir, à Onet-le-Château, les sourires des joueurs du Roc en disaient long. Après deux saisons blanches à cause de la pandémie de Covid-19, ils ont enfin pu se retrouver à l’entraînement. Mais pas découvrir leur nouvel entraîneur, Raphaël Geslan (42 ans), aussi directeur général du club à partir du 1er septembre.
Si tard car celui qui occupe ce dernier rôle au C’Chartres (Starligue, première division) y est encore sous contrat jusqu’au 31 août. Pour rappel, depuis le début de la saison dernière, il est en arrêt maladie. « C’est parce que son projet de parc médiéval à Chartres a capoté vers l’été dernier, expliquait début juillet, dans ces colonnes, une source chartraine. La mairie, qui y avait mis beaucoup d’argent, s’est sentie trahie et comme elle a énormément de pouvoir dans tous les clubs de la ville, il a été écarté. »
Lundi soir, les Ruthéno-Castonétois ont donc été dirigés par Karine Albouy, entraîneure des U15 et U17 féminines. « C’est un regret de ne pas pouvoir mener la préparation, d’autant que je ne connais ni les joueurs, ni le club, confie Raphaël Geslan par téléphone. J’aurais préféré la faire commencer début août après cette longue interruption due à la pandémie. Là, ce sera très court pour préparer le premier match de Nationale 2 (le 11 septembre, à Bègles). Mais on s’adaptera et heureusement, Karine connaît le groupe. »
L’ancienne joueuse de première division, à Toulouse (1997-2003), nuance : « Je ne le connais que rapidement, mais j’ai l’habitude de gérer un effectif. Puis j’avais déjà dû remplacer Julien (Demetz, l’ancien coach) pour le premier match de la saison dernière parce qu’il attendait un heureux événement. »
« Plus compliqué de mettre le projet de jeu en place »
Mais lui avait pu travailler avec son groupe dès le départ. « Quand le chef d’orchestre n’est pas là, c’est plus compliqué de mettre le projet de jeu en place, souffle le capitaine du Roc, Aurélien Simon (36 ans). Ce qui fait encore plus bizarre, c’est de reprendre l’entraînement collectif après quasiment un an d’arrêt (le dernier match avait eu lieu en octobre). Tout le monde s’est entretenu en solo, mais ce n’était que du maintien en forme sans contact et pas du handball. »
Lundi soir, il n’y en a pas eu beaucoup non plus. Le gardien Thomas Sayada (20 ans), recrue qui évoluait en N1 avec la réserve du Paris Saint-Germain l’an dernier, s’y attendait : « Zéro ballon, que des courses : ce n’est pas la partie qu’on préfère, mais en début de préparation, on doit forcément passer par du travail foncier. C’est juste dommage qu’on n’ait pas pu commencer en début de mois pour être prêt plus rapidement. »
Les semaines à venir seront donc intenses. « La première, on fera surtout des courses puis à partir de la seconde, il y aura des contacts et on travaillera sur la partie technique, précise Karine Albouy, qui suit les consignes de Raphaël Geslan. En semaine, on va s’entraîner tous les jours. Ce week-end, on partira en stage de cohésion vers Millau, où nous ferons du kayak, de la randonnée… avec notamment le groupe de Nationale 3 féminine. Celui d’après, le 28 août, Raphaël sera là pour le premier match amical avec la réception de Saint-Flour (N1), à 19 heures. »
Puis les Ruthéno-Castonétois iront chez leur adversaire les 4 et 5 septembre pour un tournoi de préparation.
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