Commerce : la boutique épicée sur la route des saveurs du monde

Le paradis des épices siège rue du Mandarous. La boutique Outre-mer de Jean-Claude Constance a ouvert il y a deux mois à peine. "Je suis un ancien restaurateur. Il existe des épiceries italiennes, portugaises, mais peu mettant en avant l’Outre-Mer. Je me suis donc lancée", explique Jean-Claude.

Dans son magasin, posées sur des étagères en bois, une multitude d’épices sont parfaitement alignées. Des ardoises accrochées aux étagères en disent long sur le voyage qu’elles ont parcouru : “Guyane”, “Martinique”, “Réunion”. Si le client s’enfonce un petit peu plus dans la boutique, il se retrouvera face à l’enseigne "Monde".

L'outre-Mer au pied de la lettre

"Après coup, j’ai décidé de prendre les termes d’Outre-Mer, aux pieds de la lettre. Le Japon, le Pakistan, c’est aussi des pays d’Outre-Mer !", souligne Jean-Claude. Fèves du Brésil, maté d’Amérique latine, curie noir bio du Pérou, autant de produits rares, que Jean-Claude propose à la vente, et il en est fier : "Je suis le seul à avoir ces produits", commente-t-il, avant de continuer l’énumération de son stock : "Regardez, sel de Madagascar ici, poivre du Népal là, agrumes du Japon ", la liste n’en fini plus.

Au total, Jean-Claude travaille avec sept fournisseurs. "Je fais très attention à la provenance des produits. Mes fournisseurs envoient des commerciaux partout dans le monde pour trouver les meilleures épices. Je propose un large choix à ma clientèle et pourtant, j’essaie de me retenir par manque de place ! Je cherche déjà un local plus grand", sourit Jean-Claude. "Ici, on trouve autant du sucré que du salé", précise-t-il en montrant tantôt les confitures exotiques, tantôt le couac, semoule guyanaise.

"Je veux que mon magasin soit unique avec des produits exceptionnels"

De l’apéritif au dessert, tout le repas peut se concocter dans sa boutique. Pleins d’ambitions Jean-Claude déclare : "Je veux que mon magasin soit unique avec des produits exceptionnels. Des clients de Paris, Bordeaux etc. viennent ici, et je n’ai pas dit mon dernier mot ! Ce que je voudrais que les gens comprennent c’est que certes, j’ai ouvert boutique, mais ce sont eux qui finissent de le construire. Dès que l’on me demande une épice que je n’ai pas, je garde en mémoire la demande et je me renseigne pour l’obtenir. Avec les épices, on voyage tous ensemble."