Decazeville : les indispensables magasiniers du Sporting

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  • François Trujillo (à gauche) et Jean Luc Bourgnoux (à droite) toujours très appliqués dans leur travail.
    François Trujillo (à gauche) et Jean Luc Bourgnoux (à droite) toujours très appliqués dans leur travail. DDM
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Dans l’organisation du club, le rôle de ces dirigeants de l’ombre a une grande importance au quotidien.

On en parle peu mais la vie de magasinier du Sporting n’est pas toujours rose, pas toujours facile. Il faut reconnaître que le club a eu au gré des décennies des figures marquantes. Les plus anciens auront une pensée pour Gomez (Pépe pour les amis), Camy, Molière (Marceau), Landié Robert (père de Bruno, ancien joueur), Penaud…

Les plus jeunes se remémoreront les noms d’Albert Marre (Berthou), Pierre Puech, qui a arrêté de jouer ce rôle en 2008, l’année où est arrivé François Trujillo qui, depuis, tient ce poste de main de maître, une main de fer dans un gant de velours. "Les joueurs sont très sympas et gentils, mais exigeants parfois" se plait-il à rappeler.

Arrivé en 2008

C’est le docteur Bousquet, médecin et dirigeant du club, qui l’a "recruté" en 2008 pour donner un coup de main à Pierre Puech. Il faut dire que François, un supporter passionné, avait, quelques années auparavant et durant de longues saisons, fait partie du club de supporters du Sporting.*

"J’ai accepté avec grand plaisir de donner un coup de main à Pierrot. Mais maintenant, l’âge avançant, cela me pèse un peu et je suis heureux de l’aide de Jean Luc (Bourgnoux)." Depuis l’arrivée de François au magasin, ce sont 13 ans de conseils, de transpirations par moments, toujours une blague à raconter, parfois râleur bien sûr mais "à l’écoute des joueurs et à faire en sorte de répondre à leur demande. Quand le match est perdu, je suis triste avec eux et en cas de victoire on entonne la chanson : Canta lou papé". Il les gâte jusqu’à leur proposer un bonbon à l’entrée de son antre, que beaucoup de joueurs apprécient.

Multitâches

En 2010, il a reçu l’aide de Patrick Darmedru, et ce jusqu’en 2017, année de l’arrivée de Jean Luc Bourgnoux pour former un nouveau duo. Ce dernier "est arrivé par hasard par l’intermédiaire de mon ancien patron, Alain Gaston, partenaire de Promoval. Ensuite Christian Murat a fait le forcing pour me faire venir."

Le rôle de magasinier est assez disparate et surtout demande beaucoup d’attention, un oubli peut être très gênant. Cela va du suivi de la pharmacie à l’entretien et gonflage des ballons, du nettoyage minutieux des gourdes individuelles à l’entretien des locaux, de la blanchisserie au remplacement des maillots…

Les dimanches de matchs, ils doivent penser aux oranges pour la mi-temps, les boissons arbitres, la mise en place des maillots dans les vestiaires, les remplacements de crampons… Et à la fin du match, ramassage des ballons, des maillots et surtout passer dans les vestiaires car il y a toujours « des étourdis qui oublient un vêtement ou autre… ». Si l’intersaison laisse un petit moment de répit, il faut songer au renouvellement et commandes des shorts, chaussettes… Ils sont toujours sur le qui-vive, mais toujours dans la bonne humeur.

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