Football - Carton rouge : les menaces de Dembélé, le tri des journalistes de Murat

  • Pierre-Olivier Murat, le président du Raf.
    Pierre-Olivier Murat, le président du Raf. Archives CPA - JLB
Publié le , mis à jour
La rédaction

Des faits lourds de sens se sont produits ce vendredi 20 août.

Ce vendredi au matin à Vabre en marge de l’entraînement, notre journaliste a été menacé par Malaly Dembélé. L’attaquant ruthénois lui reprochant nos écrits après le match Rodez – Le Havre. « Oui, je te menace. La prochaine fois que tu écris des choses comme ça, ça ne sera pas des menaces. » C’est inacceptable, intolérable. Pourtant, en conférence de presse d’avant-match en début d’après-midi, son président Pierre-Olivier Murat est allé dans son sens (« quand on écrit de la merde comme ça, l’intelligence, c’est de ne pas venir - pour couvrir l’entraînement – ») ; allant jusqu’à bafouer la liberté de la presse. En effet, il a intimé l’ordre à son coach, assis à sa droite, de ne pas répondre aux deux journalistes de Centre Presse présents. Ahurissant.


À toutes fins utiles et pour rappel : très éloignée de ce que peut être la communication officielle, notre indépendance nous oblige. Croyez bien chers lecteurs qu’à Centre Presse, bien que nous ne traitions ici “que” de sport, on la chérit, et cela à chaque seconde. Comme un modèle de tacle de Philippe Bobek, une maxime bien sentie de Michel Poisson en pleine épopée au stade Vélodrome, une claquette majuscule de Jérémy Sopalski, une sortie ténébreuse de Régis Brouard, un but supersonique de Miguel Pacios sur un caviar de Franck Rizzetto, une percée tout en explosivité d’Ugo Bonnet ou encore un coaching gagnant de Laurent Peyrelade symbole d’une période bénie. Mais aussi comme la divulgation en exclusivité du gouffre financier au bord duquel se tenait le Raf au début de la décennie 2010, l’analyse sans concession de la saison 2015 achevée par une descente (avortée), l’aide à la prise de conscience d’une politique tarifaire déconnectée avant un Raf – PSG en 2009 passé à la postérité, la sortie pour le moins tendue de l’enfant du club Jérémie Roumégous en 2016 ou encore, plus récemment, la complexité du traitement médiatique  du cas Enzo Zidane en interne… Notre liberté n'est pas négociable.

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Les commentaires (3)
Mipa12 Il y a 2 années Le 21/08/2021 à 10:47

Lorsque l'on est un sportif de haut niveau, il faut accepter la critique et la faire taire sur le terrain, c'est la seule réponse à donner.On peut ne pas être d'accord avec un journaliste,ne pas avoir le même ressenti sur un match , c'est normal, c'est humain, la critique peut faire mal , mais elle fait partie du jeu.Les articles de journaux font partie de la vie d'un club, qu'ils soient bon ou mauvais. Alors pour avoir des superbes articles,il faut être bon et irréprochable sur le terrain,ce que je souhaite à ce joueur et à tout les autres,et vous verrez,les journalistes prendront du plaisir à écrire sur un club qu'ils aiment.

Aveyron13 Il y a 2 années Le 20/08/2021 à 18:48

Centre presse vous confondez menace et reproche
Dans reproche aucun synonyme ne fait allusion a menace
Dans menace , on trouve admonestation, avertissement, blâme, critique, désapprobation.
Pourquoi afin de justifier la défense de votre scribe votre article fait référence au gouffre financier à la claquette de sopalski ou la sortie de Jérémy Roumégous meme si elle est regrettable.
Fidéle lecteur et abonné de longue date de votre titre je suis très déçu de la tournure de cet événement qui aurait dû être traité sous le seau du secret.

Liberte2021 Il y a 2 années Le 20/08/2021 à 19:05

Dans menace on trouve aussi une intention hostile au projet de nuire. En acceptant de répondre aux journalistes, le président accepte la critique qu’elle soit bonne ou mauvaise. Cela fait partie du jeu. Je pense juste qu aujourd'hui les égos s’échauffent et se surdimensionnent...