Rieupeyroux. Jean-Michel Bessière : "J’aime revenir au pays des Cent Vallées"

  • Jean-Michel Bessière (ici au centre) en juin 2014 à l’occasion de sa 1000e sélection….	Repro Jean-Michel Bessière (ici au centre) en juin 2014 à l’occasion de sa 1000e sélection….	Repro
    Jean-Michel Bessière (ici au centre) en juin 2014 à l’occasion de sa 1000e sélection…. Repro
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Aurélien Delbouis

Plus beau palmarès français du foot universitaire, le directeur de la section football de l’Essec depuis 1986 garde un lien indélébile avec son département et son village de Rieupeyroux, où il aime venir se ressourcer entre deux saisons. Lui qui a profité de la trêve estivale pour se balader dans le coin et revoir ses proches, reprendra le chemin de l’entraînement début septembre avant d’enchaîner sur deux stages de préparation en Autriche puis sur la pelouse de Clairefontaine. Un "rituel" pour le technicien formé au Creps qui vise cette année un quatorzième titre. Rencontre.

Un lieu emblématique

Rieupeyroux évidemment. C’est là où je suis né. Là où j’ai passé mes jeunes années et là aussi où je reviens régulièrement me ressourcer. J’aime ce village, ses habitants. J’aime aussi tous les alentours, la nature. C’est le pays des 100 vallées. Le plus beau de mon point de vue.

Un endroit où se ressourcer

Je manque peut-être d’originalité mais je vais parler des rues et ruelles d’autrefois, les "carrièrots" comme on les appelle en patois local. J’adore me balader dans ces carrierots et dans la campagne alentour. Peut-être faut-il y être né pour apprécier (rires) mais personnellement, c’est là où j’adore venir passer du temps.

Un rituel immuable

Voir mes amis d’enfance. Parler, parler, parler… De tout, de rien. Des années passées, de celles à venir. De ce que l’on a connu, de ce que l’on fait. J’adore cette convivialité. J’ai aussi la chance d’avoir des amis très proches. Ici au pays ou pas très loin. Pour certains, nés dans la maison familiale, de l’autre côté de la route. C’est un moment important, unique, rare. Qui peut encore papoter avec des amis de cinquante ans ?

Une anecdote

Je vais parler de mon accent. De cet accent aveyronnais que je n’ai jamais perdu et que je ne compte pas perdre. Encore moins à 67 ans. Je sais qu’il m’a accompagné durant toute ma carrière. On me l’a aussi souvent fait remarquer, surtout à Paris. Il me suit partout et je le revendique ! Je n’en ai jamais eu honte, bien au contraire.

Une personnalité

Je vais parler de Me Chincholle, notaire et ancien maire de Rieupeyroux. C’est un homme qui m’a beaucoup marqué, qui a toujours fait beaucoup pour la commune de Rieupeyroux. Un homme de convictions, entreprenant, visionnaire, précurseur sur pas mal de points. Il a parfois été décrié mais j’ai toujours aimé sa façon de voir et de faire les choses… La commune lui doit beaucoup.

Une spécialité gastronomique

Oui, bon, à peu près tout ! J’ai plutôt très bon appétit (rires). Soupe au fromage, charcuterie, saucissons, confits, estofinade, cèpes… J’aime tout ! Je suis d’ailleurs heureux de vivre à Herblay, à 500 mètres des Halles de l’Aveyron. Mon adresse fétiche où on trouve même des produits de Rieupeyroux. Je suis aux anges à chaque fois que je passe la porte. J’y amène aussi d’anciens étudiants qui viennent ici avec plaisir. Beaucoup plus que dans Paris pour manger un aligot.

Une journée idéale en Aveyron

Lever tôt. Inévitablement, une revue de presse – Centre Presse en priorité – une petite heure de natation . Sortie vélo l’après-midi vers Najac, La Roque, Belcastel, Roumegous… Ça monte et ça descend mais j’aime beaucoup le coin. On termine entre amis autour d’un bon repas.

Un souhait, un rêve

Que l’Aveyron ne soit plus qu’à deux heures de Paris en voiture. Un rêve. Quand tu pars là-haut ou que tu redescends, c’est encore l’expédition (rires).

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