Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. L'Aveyron de... Cécile Blaquière : "Je veux jumeler la Suisse et l’Aveyron"

  • Cécile Blaquière devant la vue offerte su r le petit village de Saint-Geniez par le monument Talabot.  CB
    Cécile Blaquière devant la vue offerte su r le petit village de Saint-Geniez par le monument Talabot. CB
Publié le
Aurélien Delbouis

Infirmière de liaison dans le centre hospitalier universitaire à Lausanne durant toute la "période Covid", la native de Saint-Geniez a rejoint l’hôpital de Cully en Suisse . Installée sur les rives du lac Léman depuis 15 ans, la jeune femme nous dévoile les contours de "son Aveyron". Morceaux choisis.

Un lieu emblématique

Saint-Geniez-d’Olt évidemment. C’est là où j’ai grandi, ou j’ai ma famille, mes amis d’enfance, mes repères. C’est un petit village magnifique que j’aime retrouver quand l’occasion se présente.

Un lieu où se ressourcer

Ils sont nombreux en Aveyron mais j’ai toujours un petit faible pour l’Aubrac. Prendre de la hauteur, être dans cette nature aride, cette immensité, voir ces paysages lunaires, surprenants quand on arrive de la vallée. Il a toujours cette féerie. En été comme en hiver d’ailleurs, dont j’ai des souvenirs de neige, de ski. J’ai eu la chance d’apprendre à skier dans la station de Brameloup. C’était génial.

Un rituel immuable

Apprécier justement tous ces moments. Pouvoir se retrouver dans la nature, au bord du Lot ou prendre un peu de hauteur en filant sur l’Aubrac. Pas un séjour ne se passe sans que je ne m’organise une sortie paddle sur le Lot, souvent en famille, ou une balade sur l’Aubrac.

Un souvenir particulier

Je me souviens encore très bien de mes sorties, encore toute jeune, à la cascade de Lacessat vers Aurelle-Verlac. Je me rappelle très bien de ce lieu, un peu isolé, charmant. De l’eau du petit ruisseau, glacée, et de cette très jolie petite cascade. Des pique-niques que nous organisions là-bas en famille ou entre amis.

Une personnalité aveyronnaise

Madame Talabot ! C’est quand même la femme qui domine Saint-Geniez (rires). En quelques mots, on parle d’une femme qui a commencé sa vie comme dame de ménage avant de rencontrer un riche ingénieur qui l’épousa. De retour à Saint-Geniez, elle ne reçut pas les hommages qu’elle espérait. Vexée, elle eût alors cette phrase : "vous m’avez dédaignée de mon vivant mais je vous dominerais après ma mort."

À sa mort, sa famille lui fit construire, par le célèbre sculpteur Denys Puech, un mausolée qui domine toujours Saint-Geniez. C’est d’ailleurs un point de vue remarquable sur le village. Un rituel aussi : monter les 200 marches du monument Talabot.

Une spécialité gastronomique

Les farçous ! L’aligot-saucisse reste indétrônable mais le farçou reste mon grand péché mignon. J’adore les manger évidemment mais j’aime bien aussi les cuisiner. J’en ai toujours en stock (rires).

Une journée idéale

Elle sera sportive. En extérieur. Faire du paddle sur le Lot avec mes neveux, faire du vélo, se balader… Profiter vraiment de tout ce que le département a à offrir de ce point de vue. Toutes ces activités "nature". C’est idéal de mettre ça au programme de sa journée avant de finir avec un marché de producteurs à Saint-Geniez si possible. Là où on se réunit dans les rues pour trouver notre bonheur et partager tout ça autour d’une table avec des amis, la famille, avec tous les gens qu’on veut.

Un souhait, un rêve, un projet

J’y ai beaucoup pensé pendant le confinement mais j’aimerais pouvoir nouer des liens entre mes deux villages de cœur, en Suisse et en Aveyron. Créer une sorte de pont, un jumelage entre la Suisse et la France. Je ne sais pas comment ça se passe, comment on peut initier ou même voir aboutir un tel projet mais j’adore l’idée.

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