Luc-la-Primaube. La Primaube des années 1939-1945 contée par René Ollivier

  • René Ollivier présentant la maquette ainsi que toutes les familles répertoriées.
    René Ollivier présentant la maquette ainsi que toutes les familles répertoriées.
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CORRESPONDANT

Tout le monde connaît René Ollivier à La Primaube. Ancien président du club des Aînés, il proposait des après-midi de bonheur et de détente aux résidents de Sainte-Anne au son de l’accordéon.

Pour René Ollivier, 89 ans, retraité SNCF, primaubois de souche, son enfance, sa jeunesse c’est La Primaube.

C’est pour cela qu’il a eu l’idée début 2019 de mémoriser, reconstituer, répertorier, découvrir, transmettre une vie, peut-être même un peu plus.

En effet, bien qu’il ne possède pas une grande expérience dans le modélisme, il a reproduit son village, au détail près, sur une maquette présentant les nombreux artisans et commerçants qui étaient des éléments essentiels et indispensables de ces années 1939-1945 dans le village tout en longueur de La Primaube qui comptait 32 habitations et dépendances, 12 agriculteurs, 20 artisans, 16 commerces, une gare SNCF (voie ferrée Rodez-Toulouse), la Poste, un lavoir, un monument aux morts, 4 ponts-bascules qui servaient à la pesée des tombereaux de pommes de terre, une école maternelle, un parc de véhicules blindés allemands en 1943… car depuis 1939, La France était occupée par l’armée allemande. Mobilisation, répressions, arrestations, déportations, restrictions, manque de produits de première nécessité… c’était la misère et la peur.

La Primaube était un petit bourg de 200 habitants, 43 habitations répertoriées, située à 699 m d’altitude, traversée par 3 axes routiers (Rodez-Toulouse, Rodez-Millau, Rodez-Cassagnes-Bégonhès) et la gare SNCF (les attelages chevaux ou bœufs y amenaient ou y prenaient des marchandises) qui ont favorisé les transports (engrais, chaux, pommes de terre…).

Parmi les activités répertoriées, bistrots, charpente, menuiserie, forgeron, agriculteur, commerce de vin, marbrier, tabac, boucher, garagiste, charon, cordonnier, épicier, coiffeur, transporteur, maçon, carrossier, boulanger, commerce vin et charbon…

Avec un savoir-faire incomparable, avec un réalisme époustouflant, le souci du détail qui frise l’obsession avec ses mains en or, René Ollivier qui est prêt à faire profiter les Luco-Primaubois de son travail d’orfèvre, s’est dépassé pour faire du plus vrai que nature et représenter La Primaube telle qu’elle était autrefois, la vie et les métiers d’autrefois.

C’est en 1946, après la guerre, que l’évolution de La Primaube a démarré avec l’arrivée de l’entreprise Ballot et la construction des barrages en Lévézou.

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