Rodez : faut-il éteindre l'éclairage public la nuit ?

  • Ces panneaux fleurissent aux abords des quartiers concernés..
    Ces panneaux fleurissent aux abords des quartiers concernés.. -
Publié le , mis à jour
Rachid Benarab

L’expérimentation menée en ce sens dans six quartiers de Ia ville va arriver à terme sans que l’on sache vraiment ce qu’en pensent les Ruthénois pour l’instant peu nombreux à avoir donné leur avis sur la question.

Éteindre l’éclairage public la nuit, permettrait notamment de réduire la pollution lumineuse, la facture énergétique et l’impact carbone, mais aussi de protéger la biodiversité tout en offrant une meilleure qualité de sommeil aux habitants des zones concernées. Autant de (bonnes) raisons qui ont poussé certaines collectivités, d’ici et d’ailleurs, à sauter le pas. Pour autant, même si les bénéfices en termes environnementaux, économiques et de qualité de vie semblent indéniables, plonger des zones toutes entières dans le noir n’est pas aussi simple qu’il ne paraît. "Si une grande majorité des habitants sont pour, d’autres y sont réfractaires, ou ont besoin d’être convaincus", explique Sarah Vidal, l’adjointe au maire de Rodez en charge de ce dossier.

Consultation citoyenne

C’est en ce sens qu’une expérimentation de six mois a été commencée au printemps dernier par la municipalité dans six quartiers de la ville, à savoir, Saint-Félix, Cœur de ville, Bourran, Gourgan, 8-Mai 1945 et Cardaillac. Au final, il semblerait qu’en dehors des habitants des quartiers concernés, peu de Ruthénois soient au courant de l’expérience en cours.

Il faut dire que les zones test ne sont plongées dans l’obscurité qu’entre 1 heure et 5 heures du matin. "Je ne m’en suis rendu compte que très récemment", explique à ce propos un résident du quartier de Cardaillac. "À cette heure-là, nous, on dort, J’ai d’abord pensé à une panne. Et c’est le voisin, le lendemain qui m’a expliqué qu’une expérimentation était en cours dans le quartier. Pour ma part, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’elle se généralise", conclut-il.

Reste à savoir si elle le sera. Mais pour cela, il faudra patienter quelques semaines supplémentaires le temps de mener à t terme l’expérimentation en cours.

Peu d’avis écrits

"Nous devons aussi décrypter les remarques émises à ce propos par les Ruthénois", ajoute Sarah Vidal. Et l’élue de rappeler dans la foulée l’adresse mail spécialement créée à cet effet : consultationcitoyenne@mairie-rodez.fr

Car le moins que l’on puisse dire, c’est que cette consultation citoyenne n’a pas mobilisé les foules pour l’instant. "C’est vrai que les avis écrits se font un peu attendre, est obligée de reconnaître l’élue ruthénoise. Mais les Ruthénois sont nombreux à nous interpeller de vive voix sur le sujet lorsqu’on les croise en ville. Et dans l’ensemble, ils adhèrent à l’idée. Et seraient même partants pour prolonger l’expérience, voiture l’étendre au reste de la ville quand c’est possible."

Histoire de permettre aux Ruthénois de s’exprimer sur le sujet, la Ville envisage de relancer la communication autour, dès cet automne, via le bulletin municipal. "On devrait en savoir davantage sur le sujet dès le mois d’octobre", indique l’élue en promettant que "tous les avis seront pris en compte". Rendez-vous cet automne.

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