À Laguiole, Ludivine et Boris signent un retour aux sources à l’Auberge du taureau

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  • Après avoir exercé à Paris pendant près de 10 ans, Boris et Ludivine ont repris l’Auberge du Taureau à Laguiole. Un retour aux sources pour Boris.  	AD
    Après avoir exercé à Paris pendant près de 10 ans, Boris et Ludivine ont repris l’Auberge du Taureau à Laguiole. Un retour aux sources pour Boris. AD
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Aurélien Delbouis

Après 10 années dans la restauration parisienne dont trois à la tête du Nord-Sud et autant au Manoir Batignolles, Boris Desmons a décidé de revenir aux sources. Aujourd’hui gérant de l’Auberge du taureau à Laguiole, "l’enfant du pays" sert une cuisine simple et gourmande.

Il l’avait perdu de vue depuis "bien trop longtemps". De retour à Laguiole, le bronze du taureau lui fait désormais face tous les matins. C’est là que Boris Desmons a décidé de fixer ses nouvelles attaches. A la tête, avec Ludivine, de l’Auberge du Taureau, depuis le mois de novembre dernier, le natif "du coin" ne lasse pas de contempler l’œuvre monumentale du sculpteur Georges Guyot. Et il n’est pas le seul.

Devenu en quelques années la capitale gastronomique du département avec ses bonnes tables, ses couteaux et une ribambelle d’adresses gourmandes, le village de Laguiole aimante les visiteurs comme le miel les abeilles. Il n’en fallait pas plus à Boris pour envisager sereinement un retour aux sources. Après 10 années dans la restauration parisienne dont trois à la tête du Nord-Sud et autant au Manoir Batignolles, le trentenaire a pris femme et bagages pour reprendre l’Auberge du Taureau.

"C’est vraiment l’opportunité qui nous a décidés. Nous étions, Ludivine et moi, plutôt heureux à Paris. Il n’était pas question de rentrer. Mais quand j’ai eu connaissance de l’affaire, je n’ai pas hésité très longtemps" résume le trentenaire.

Entre temps, la pandémie et ses conséquences ont fini de convaincre le couple. "On a passé le confinement ici. Et on s’est quand même dit que la vie y était franchement plus confortable", complète Ludivine, Francilienne pur sucre qui n’a pas mis bien longtemps à trouver ses marques. "Je connaissais un peu le département. J’ai travaillé à Saint-Amans-des-Cots quand j’étais étudiante mais j’avoue avoir été séduite par l’endroit."

De retour chez lui – "j’étais à l’école en face" – Boris a pris les choses en mains. Et un petit rafraîchissement de déco plus tard, le voilà derrière le bar. A la carte de l’Auberge du Taureau, des produits locaux, des produits frais. Le tout "fait maison".

"Une cuisine simple et authentique" qui ne déroge pas aux incontournables du coin, l’aligot et le bœuf d’Aubrac en tête. "On était un peu obligés d’y venir, s’amuse Boris qui arrose le tout d’un petit Marcillac "bien de chez nous." Là encore un best-seller de l’Auberge du Taureau.

Aujourd’hui "bien en place", le couple savoure pour sa part ce changement de cap. "On oublie quand on est à Paris. Quand on vit là-bas, qu’on travaille là-bas. Mais quand on revient ici, on se dit qu’il faut quand même être un peu fou pour vivre là-haut", termine Boris, heureux de retrouver sur l’Aubrac tout ce qui lui manquait "là-haut".

L’Auberge du taureau, 23 Allée de l’Amicale, 12210 Laguiole

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