Millau : de la prison avec sursis pour un coup de tête sur sa compagne

  • Le tribunal de proximité de Millau.
    Le tribunal de proximité de Millau. repro CP - DR
Publié le
ML

« Les violences conjugales sont de plus en plus fréquentes et peuvent aboutir au pire. » Bernard Salvador, procureur de la République, lors de l’audience correctionnelle à juge unique de Millau, le 2 septembre, a insisté sur ce fléau qui touche l’ensemble du territoire national. Lors de ses réquisitions, se trouvait face à lui un homme qui comparaissait pour un coup de tête porté à son ancienne compagne, encore mineure en mai 2020. « Une dispute pour rien », dans le huis clos d’un appartement millavois, qui est allée bien trop loin. « Elle a eu un traumatisme facial et des points de suture à l’arcade sourcilière », rappelle la présidente Geneviève Brian-Barranguet. Des blessures qui ont valu à la victime sept jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Au moment des faits, la jeune femme n’a pas souhaité porter plainte. Cependant, des poursuites ont été entreprises, alors qu’elle avait déjà subi des violences.

« Il convient de réprimer ces faits le plus fermement possible, a poursuivi Bernard Salvador, et de dissuader le prévenu de recommencer avec qui que ce soit. » Il a demandé trois mois de prison avec sursis. Finalement, le tribunal a été un brin plus sévère, en condamnant l’ex petit ami à quatre mois de prison avec sursis.

Ivre, elle crache sur un policier

La dispute sous fond d’alcool a dégénéré, le 15 juin dernier, à Millau. Une jeune femme de 20 ans, passablement éméchée, s’en est prise à un policier qui intervenait suite aux détériorations qu’elle venait de causer sur la porte d’un immeuble où elle se trouvait. Les noms d’oiseau ont fusé. Le fonctionnaire a reçu un crachat au visage. Pour ces faits, elle était convoquée, ce 2 septembre, devant le tribunal de proximité de Millau. Si elle n’a pas pris le temps de se déplacer, elle n’a pas échappé à une condamnation de 30 jours-amendes à 15 €. Aucune des deux victimes, l’agence immobilière et le fonctionnaire de police, ne s’est constituée partie civile.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?