Villefranche-de-Rouergue. Au Saint-Hubert de Villefranche, la sécurité prime

  • Au gîte des chasseurs aux Pesquiés, la chasse aux sangliers a déjà repris depuis la mi-août./ Photo DR.
    Au gîte des chasseurs aux Pesquiés, la chasse aux sangliers a déjà repris depuis la mi-août./ Photo DR.
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Rédaction 12

L’ouverture générale de la chasse a lieu ce dimanche 12 septembre. La société de chasse Saint-Hubert s’y prépare en mettant l’accent sur la sécurité.

Après la chasse aux sangliers à la mi-août, ce dimanche 12 septembre a lieu l’ouverture générale de la chasse. Un rendez-vous que ne compte pas rater la société de chasse Saint-Hubert de Villefranche-de-Rouergue. Avec environ 70 adhérents, l’association est en légère augmentation au niveau de ses membres. "Nous n’avons pas été empêchés de pratiquer la chasse pendant la crise sanitaire, précise Jean-Paul Laumond, coprésident de l’association. On devait juste mettre en place les gestes barrières et cela n’a impacté que nos événements publics et donc nos finances."

La baisse des recettes a donc compliqué les rénovations et l’entretien du gîte, qui se situe à Les Pesquiés. "Notre gîte, il nous appartient, souligne Joseph Albiol, le trésorier de la société de chasse. Ce n’est pas la mairie qui le paie. Tous les travaux qui sont faits ici, c’est nous qui les avons faits. Et en ce moment ce n’est pas facile car cela fait deux ans qu’on n’a pas pu organiser le repas des sangliers de février ou la fête des chiens en août." Reste que les chasseurs peuvent toutefois compter sur la société de chasse pour organiser "des lâchers de perdreaux et des lâchers de faisans pour ceux qui ne chassent pas le gros" sur les 2 000 hectares de terrains "chassables" sur la commune. "Nous avons environ la moitié de nos adhérents qui chassent des sangliers et du chevreuil mais l’autre moitié fait le petit gibier."

"Dans le doute, il ne faut pas tirer !"

Mais cette reprise générale de la chasse met principalement l’accent sur la sécurité. Touchée par certaines critiques sur la pratique de la chasse suite à l’accident survenu à Calvignac dans le Lot, la société de chasse l’assure : "le plus important reste toujours la sécurité". "S’il faut rater du gibier car c’est trop dangereux de tirer, tant pis, on le rate !", défend Joseph Albiol qui est le doyen de l’association. "Nous avons de nombreuses règles et tout est fait pour éviter des problèmes. Il ne faut jamais tirer dans une haie, ou dans un chemin, ou vers des habitations. Avant de partir à la chasse, on fait toujours les rappels et on met toujours les nouveaux chasseurs avec des plus anciens pour justement qu’ils apprennent et pour savoir quand on peut tirer ou non. C’est toujours organisé sérieusement. Chacun porte son gilet fluo pour être vu et reconnu. On ne boit pas d’alcool de la journée pendant la chasse. Vraiment, tout est fait pour éviter et limiter les accidents. C’est notre priorité. Car un accident de chasse est toujours la faute du chasseur. Dans le doute, il ne faut pas tirer !"

Rendez-vous est en tout cas pris par les chasseurs pour ce dimanche, pour l’ouverture générale, et dès samedi, de 14 heures à 18 heures au gîte, pour retirer la carte de chasse.

L’ouverture générale de la chasse, ce dimanche, par le Saint-Hubert est toutefois dérangée par un vol qui a eu lieu récemment. "On nous a volé huit panneaux qui servent normalement à délimiter les zones de chasse quand nous sortons, précise Jean-Paul Laumond. C’est malheureusement de plus en plus courant. À d’autres endroits, ce sont des cabanes de chasse qui ont été démolies." Des problèmes qui n’empêcheront pas la bonne tenue de cette ouverture de la chasse mais qui entraînent forcément des gênes pour la sécurité générale de tels événements.

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