Bozouls. Le battage du blé à l’ancienne

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  • Le moment du rassemblement après le battage.
    Le moment du rassemblement après le battage.
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CORRESPONDANT

Après avoir trois semaines plus tôt entrepris la première partie de la moisson avec une faucheuse lieuse, Christian Braley s’est attelé, tout récemment, avec l’aide d’amis au battage du blé bio "à l’ancienne", s’il vous plaît. Avec une batteuse à bâti bois de la marque société Française construite à Vierzon dans la première moitié du XXe siècle. La machine entraînée par courroie d’une poulie de tracteur s’active, les épis passent par les palettes (secoueurs) puis par les grilles… Elle sépare la paille et les grains de blé qui sortent par le côté de la machine pour être mis en sac ; lesquels seront ensuite acheminés vers une meunerie pour en faire de la farine. Même si le travail est harassant – les anciens se souviennent des sacs de blé pesant jusqu’à 50 kg à porter sur l’épaule et à monter dans les greniers pour séchage – "on se devait d’achever le travail", se félicite Christian Braley qui souhaitait faire redécouvrir les gestes d’antan.

Ce fut aussi un moment de partage, comme les aime Christian, avec la jeune génération pour qu’elle sache à quel point le travail de la moisson était pénible avant l’arrivée des moissonneuses-batteuses aujourd’hui autonomes.

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