Meurtre de Calmont : la responsabilité pénale du mari en question

  • L'enquête sur le meurtre de Calmont est aujourd'hui aux mains du parquet de Montpellier.
    L'enquête sur le meurtre de Calmont est aujourd'hui aux mains du parquet de Montpellier. - Illustration Centre Presse
Publié le

L'unique suspect dans le meurtre de son épouse présente des troubles psychiatriques et plusieurs expertises devront déterminer sa responsabilité pénale.

Unique suspect dans le meurtre de son épouse, de plusieurs coups de couteau à Calmont le 1er août dernier, le mari sera-t-il jugé un jour ? Et sera-t-il en capacité de répondre de ses actes ? La question anime aujourd’hui l’enquête dirigée par le parquet de Montpellier sur ce qui s'apparente à un féminicide.

Car s’il a semble-t-il été entendu par un juge d’instruction à sa sortie de l’hôpital – il avait tenté de mettre fin à ses jours après le drame -, l'homme âgé de 50 ans et agriculteur sur la commune de Rullac-Saint-Cirq a été interné en hôpital psychiatrique. Selon plusieurs sources proches de l'enquête, il présenterait des troubles psychiatriques, ce qui pourrait finalement expliquer son geste longtemps qualifié "d’incompréhensible" par les enquêteurs. "Il ne prenait plus son traitement depuis plusieurs semaines", nous a-t-on d'ailleurs confié.

Plusieurs expertises psychiatriques devraient dans les prochains mois déterminer la responsabilité pénale du père de famille.

Retrouvé prostré à quelques mètres du corps

Le jour du drame, il avait été retrouvé prostré et sérieusement blessé dans le lit du Viaur, à une dizaine de mètres du corps de son épouse. Cette dernière présentait plusieurs plaies causées par usage d’une arme blanche, dont au moins une au niveau du cou. Alors qu'ils se rendaient à un repas de famille à Rodez, vers midi, elle avait rejoint son mari dans un chemin au lieu-dit Bonnecombe après que celui-ci tardait à revenir d'une "pause pipi". 

Les premières auditions n'avaient pas mis en évidence un contexte de mésentente dans le couple, pas de dispute dans le véhicule le jour du drame et pas de violences conjugales antérieures.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?